"Vertical girl" : quelle honte

[quote=« zianx, post:610, topic:168272 »]
Ce qui ne contredit en rien le fait que dans certains milieux , mode, cinéma, une certaine forme de prostitution plus ou moins consentie existe massivement.[/quote]

Malheureusement pas que dans ces secteurs.
Le plus blessant, les réflexions de femmes pour que d’autres cèdent, se taisent. Donc la dénonciation de vouloir la guerre des sexes en parlant ne mène à rien tant il diffère de certaines réalités : des femmes sont complices, voire actrices de ce système qui perdure justement du fait de leur complaisance. Et l’effet de sidération ou les arguments qu’elles sont aussi des victimes pour expliquer dans le meilleur des cas leur attentisme face à ces situations de séduction poussée, harcèlement, …en contrepartie d’un boulot, d’un role, d’une promotion, etc. me gavent vraiment. D’autant plus pour des femmes avec un niveau intellectuel certain.

Je pense que tu te trompes.
Hormis quelques exceptions, les agresseurs sont des proches de leurs victimes: pères, frères, oncles, maris, amis de la famille etc. Qui n’ont pas forcément une collection de victimes au compteur.
Je pense qu’il y a bien plus d’agresseurs que tu ne le crois.

Bonjour,

Ce que tu décris là semble concerner les viols et les maltraitances. Je suis bien d’accord qu’il s’agit des cas les plus graves, et dont on devrait s’occuper en priorité. Mais je pense que c’est très loin d’être la majorité des harcèlements dont on parle surtout en ce moment, les remarques déplacées, les sifflements dans la rue, les frotteurs dans le métro, etc. Et je suis un peu gêné que la tendance actuelle soit de donner tant d’importance à ces phénomènes qui sont plus nombreux, mais me paraissent tout de même moins importants que ceux dont tu parles, et qu’il ne faudrait pas faire oublier en faisant passer tant de choses secondaires au même plan. Vraiment je ne crois pas, et j’espère, qu’il n’y a pas une femme sur deux qui est victime de viols ou maltraitances tels que tu les évoques.

Bernard

Tiens, je viens de m’apercevoir que le féminin « d’agresseur » n’existe pas.

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Tout comme le masculin de plein de termes… mais ce débat a déjà été mené plusieurs fois.
Une femme qui agresse, c’est un agresseur.
Un homme qui est recruté, c’est une recrue.
Eh oui, ça fonctionnait comme ça, a mon époque.

Il y avait même des femmes qui étaient « un avocat »… du coup, quand on s’adressait à elles, on n’était même pas obligé de leur dire « maîtresse », comme actuellement selon les bonnes idées des féministes.

Ce n’est pas une agression, à mon sens.
C’est lourdingue, OK, mais ce n’est pas une agression, il ne faut pas tout mélanger.

Même chose, il y a certes des remarques qui sont agressives, mais attention à ne pas tout mettre dans le même panier.
Une fille qui va sur la plage, vers un bel Apollon bronzé, et lui dit « vous savez que vous êtes vachement beau? » n’est pas un agresseur, elle est à choix « lourdingue », « rigolote » ou « chaudasse », mais pas agresseur. Elle a le droit de le faire. Et un mec qui ferait la même chose a aussi le droit de le faire. Après, selon la réaction de la personne « complimentée », pour ne pas devenir agressif, il faut savoir se retirer, c’est tout.

Ce qui ne veut pas dire qu’il n’existe pas de remarques agressives, mais attention à ne pas tout mettre dans le même panier.

Là, rien à dire, c’est une agression claire.

Bon, elle est où, cette photo de la Vertical Girl du mois de mars? Histoire qu’on puisse se faire une idée! Et si jamais on la rencontre dans le métro…

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Oulah, Shocking! Effectivement, celle de ce mois-ci est vraiment très audacieuse, les mœurs sont de plus en plus dépravées… mais jusqu’où s’arrêteront-ils?

Bon, je me demande si c’est pas elle, l’autre jour, que j’ai croisée dans le métro et qui se frottait discrètement à moi, j’ai hésité à déposer plainte.
Je me sentais agressé par tant de liberté… oui, je sais, elle était facile.

une recrue des sens?

Oui mais dans ce cas, ça veut dire que l’agression n’a pas été que verbale…

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ho la la la la la

Un(e) avocat s’appelle toujours Maitre (désolé mes accents dysfonctionnent) appellation relevant d’une coutume. Comme docteur en droit, en socialogie… pour un doctorant ou une doctorante

Tu touches à l’intimité de la personne… donc agression physique

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L’effet cumulatif nuit vraiment à l’intégrité de la personne, physique et morale, et sa qualité de vie.
Etablir une hiérarchie autre que celle des sanctions juridiques, voire pénales, me semble dangereux car elle implique le silence des personnes qui en sont victimes. RAS LE BOL de ces effets yoyo : on en parle, silence radio car faut pas se plaindre ce n’est pas un viol, on en reparle, resilence radio…

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C’est clair. Indéniable.

La loi ne punit pas les mecs (ni les filles) qui sifflent. Même si c’est lourdingue, ce n’est pas une agression. Même si tu te fais siffler très souvent. J’espère que nous sommes d’accord.

Ah tiens, je continuerai tout de même à les appeler « maîtresse », je ne sais pas pourquoi, mais parfois, j’ai des accès de féminisme. Allei, t’énerve pas, et admets que le fait de vouloir féminiser le langage sans respecter l’histoire de la langue est impossible et illogique! J’ai aussi une voisine qui est fauconnier… je ne comprends pas pourquoi elle refuse qu’on féminise son métier.

S’il suffit d’être doctorant pour être docteur, il faut que tu déménages en Italie… tout le monde est un Dottore, c’est génial et très valorisant.

On pourrait l’espérer
Pourtant si on en revient aux propos de caroline de haas:
il est admis qu’une femme sur deux a été victime de viol, d’agression ou de harcèlement
.

Je ne sais pas si c’est vraiment « admis »,
mais ce qui est admis c’est qu’il y ait 75 000 viols par an, ce qui, sur une vie, doit faire 10 % des femmes qui ont été violées.
On estime aussi qu’il y a 200.000 tentatives de viols par an.
Si on y ajoute les harcèlements divers et variés, on ne doit pas être loin d’une femme sur deux ayant été « victme de viol, d’agression ou harcèlement ».
Pour rappel, la définition du harcèlement sexuel:
toute forme de pression grave (même non répétée) dans le but réel ou apparent d’obtenir un acte sexuel, au profit de l’auteur des faits ou d’un tiers

Dans le dernier numéro de Vertical, point de « Vertical girl »… La rédaction aurait-elle (enfin) définitivement compris le ridicule, l’archaïsme et le sexisme de la rubrique? :smile:

A la place, une chouette pub avec Elisabeth Revol :slight_smile: Un clin d’oeil ?

ça me semble plus que fort probable. ils ont surement décidé une autre approche… autre temps autres moeurs…

viendra un jour béni où la vertical girl fera son retour, avec un vertical boy pour celles et ceux qui préfèrent les boys. car au fond, l’égalité ici n’est pas de ne pas considérer le corps de la femme comme un objet de désir, mais de considérer les corps comme des objets de désirs que l’on préfère l’un ou l’autre (ou les deux pour quoi pas) :slight_smile:

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