Usage du piolet en rando

J’ai un corsa Nanotech (250g) , qui est pourtant renforcé en Acier aux extrêmités , mais je pense que je ne l’utiliserais pas sur du caillou !!:confused:

Posté en tant qu’invité par j2lh (le vrai):

Qui te parle de l’utiliser sur du caillou ??

[quote=j2lh (le vrai)][/quote]
ben … VIVAGEL,bien sûr !!!:lol::lol::lol::lol:

En début de saison, parfois utile pour tailler des marches sur un névé. Mais faut prévoir une pioche avec une panne, le marteau, ça ne le fait pas.

Maintenat si tu vas grailler ds des couloirs herbeux pas possibles, pourquoi pas, mais ce n’est plus vraiment de la rando pédestre…

Perso, j’ai toujours un piolet avec moi (traction marteau ou classique), mais je ne fais de la rando quasiment uniquement hors sentier dans des terrains pas forcément recommandables. C’est vachement utile dans les zones très raides improtégeables, mais sur des randos tranquilles sur sentier c’est inutile (sauf au printemps quand il reste des névés).
Certains te diront que ce n’est plus de la rando mais de l’alpi, mais ce n’est pas forcément vrai quand tu t’approches de la frontière des 2 disciplines

En randonnée glaciaire ou herbeuse, comment définissez-vous la bonne longueur d’un piolet ?

Et comment utilises-tu ton piolet dans ces terrains ?

D’autre part as-tu déjà eu l’occasion de tester un arrêt de glissade ? Si oui comment as-tu procédé ?

Et ton piolet, il ne s’use pas à vitesse grand V ?[/quote]
Ben je l’utilise comme en alpi (ancrage, crochetage ou canne) selon le terrain. En terrain herbeux très raide, ça apporte quand même pas mal de sérénité par rapport à un baton. Et ça ouvre pas mal de possibilités, même si là je pense qu’on peut dire qu’on est plus trop dans le domaine de la rando :wink:

Jamais eu l’occasion de tester une glissade sur ce genre de terrain…

Bien sûr que le piolet s’use, mais pas plus vite que dans du mixte…

Je trouve ce sujet interessant pour mettre moi même mis dans des situations pas géniales, et c’est vrai que sur bivouak.net, ils semblent plus receptifs à ce genre d’interrogations (il faut laisser du tps au forum rando de c2c).

Mais je m’interroge surtout sur le type de piolet court ou long. Il me semble qu’un court est assez interessant car moins encombrant, et peut être plus adapter en terrain raide?

Quelqu’un aurait il des exemples?

Ça par exemple?

50cm pour environ 350g

Allez, une p’tit’ contribution au débat:
Le piolet est un instrument splendide : simple, efficace. Qui peut être utile même sans neige dès que l’on sort des sentiers battus volontairement ou …non.

Sur des terrains « à vache », si ce n’est « à chèvres » (sans aucune neige), il m’a bien souvent sauvé la mise ou m’a permis de sortir d’affaire d’autres personnes.
L’herbe (gispet), ou les feuilles mortes ou la boue peuvent être terriblement glissantes, et il faut se libérer des images d’épinal du genre piolet=alpinisme hivernal ou glaciers vertigineux.
Quand on est en difficulté en montagne, on se fout de l’image que l’on donne, ce qu’il faut c’est sauver sa peau (et celle des autres). Bon, je me calme:rolleyes:…

Sur herbe ou terre, les techniques à utiliser sont exactement les mêmes que sur neige (pose des problèmes un peu différents) : piolet-ancre (position d’arrêt), p.canne (préparer la position d’arrêt), et P.ramasse.
voir http://alpinismes.free.fr/TerrainsGlissants/terrainsglissants.html

(avec les bâtons on ne peut faire que de l’appui-ramasse)

Pour l’anecdote, le couloir nord du Pic de la Pique (31) pente d’herbe très raide impose l’usage du piolet, mais bon ça c’est carrément du « Pyrénéïsme herboricole » :slight_smile:

Ben, moi, en rando « alpine », j’ai toujours non pas un, mais deux piolets. ( en plus des bâtons…)
Vieux piolets, assez lourds, « piolets de marche », l’un un peu plus court que l’autre.

J’ai ma petite technique perso, pas vraiment orthodoxe.
D’abord, je précise, suis un inconditionnel absolu des piolets avec dragonne.
Comme je pars souvent plusieurs jours,en autonomie , avec sac lourd, quand le terrain est encore « normal », ils sont suspendus à mes poignets, ( moins lourd à porter que sur le sac…) et j’utilise les bâtons.
Dès que ça devient bien pentu, ( en neige ou simplement pentes d’herbes, …), j’utilise les piolets,
souvent je raccourcis les bâtons de marche qui restent alors suspendus à mes poignets.
Je trouve que ça sécurise beaucoup, et ça économise beaucoup de fatigue.
En traversée un peu risquée, j’ai un piolet à l’amont, le bâton à l’aval.
Crampons bien sûr aux pieds, les 2 piolets un peu comme en « traction », je remonte des couloirs assez à l’aise.

Et les dragonnes sur les piolets , j’y tiens ! Plus d’une fois, j’ai enrayé une chute =
dans un couloir en neige par ex, en cas de début dévissage, le risque c’est de lâcher le piolet.
Avec la dragonne, on reste bien arrimé au piolet qui reste lui-même bien planté, la chute est enrayée tout de suite…

petits exemples de ma « technique », sur mon blog =
http://lorangerie.blog4ever.com/blog/articles-103978-181213.html

Posté en tant qu’invité par tetof:

C’est pareil pour moi. Je mets 2 piolets et les crampons en me levant.
Ce n’est pas toujours facile de conduire avec mais on s’y fait.
Je mets également le casque (on ne sait jamais si je descend à la cave et que je me cogne la tête).

Ok, je me moque un peu mais faut peut être arréter. Si on prend 2 pioches pour faire de la randonnée alpine, je me demande ce que l’on va prendre pour faire de la goulotte ou une face nord.

Soi c’est un troll, soi nous n’avons pas la même définition de la randonnée.

Je marche/grimpe souvent dans le Queyras et lors des approche des voies et autres randos hors sentiers il est (très) courent d’avoir à se farcir des pierriers. Et là, le piolet (light en alu) est très utile. Je me souvient d’avoir croisé des randonneurs qui m’ont demandé à quoi pouvait bien servir une pioche dans cet endroit. Et bien, dans le pierrier suivant, bien raide à monter avec des caillasses qui te font faire 2 m en arrière pour 1 m monté, ils ont vite compris ; et lorsque je les ai redoublé en toute sécurité dans la descente…
Une autre fois alors que je m’étais paumé au dessus de barres (j’avais improvisé un racourci) j’ai pu remonté en toute sécurité 300 ou 400 m de dénivelé dans une pente terreuse/herbeuse.
Bref, sur sentier, c’est complètement inutile mais hors sentier avec de la pente c’est un formidable outil. Si le piolet a été inventé c’est pour les pentes glissantes, la terre peut être glissante, idem pour l’herbe ou la caillasse.

Parfaitement d’accord avec mes 2 prédecesseurs, Viso comme Vivagel.
Rappellez vous Lionel TERRAY, un hymalayste des années 50, qui a mortellment chuté sur une pente d’herbe dans le Vercors…

moi, perso, certes, je n’ai pas une technique orthodoxe, selon par ex, les critères de l’ENSa ou autre écoles d’alpinisme.
Mais je sais que je passe quasi partout, en crampons-piolets, en solo et sans corde ( évidemment, ce n’est pas de la grimpe sur des falaises verticales)

Et puis quand je vois des cordées, de 5 ou 6 personnes, sur la même corde, avec le piolet sur le sac, ça me laisse songeur…
ça me laisse encore plus songeur, quand je lis le compte-rendu de certains accidents,où toute une cordée dévisse, sans que personne apparemment ait eu le ( ou les ) piolet bien en main pour enrayer la chute.