En général l’attaque est fourbe et par derrière, morsure surprise a petite distance (molet, cuisse) ça m’est arrivé avec le bosseron d’un berger, comme c’était pas la première fois qu’il mordait il lui a mis un coup de masse…radical.
Problèmes de cohabitation entre patous et randonneurs
Un petit CR qui en parle : https://www.camptocamp.org/outings/1681332/fr/aiguille-d-olle-on-dirait-le-sud
c’est raconté un peu cruement mais il est vrai qu’un chien de berger qui a acquis le mordillement de la cheville de l’étranger ne peut plus désapprendre ce comportement.
Il est proposé soit de conserver le chien avec muselière ou parcqué, soit l’euthanasie pour éviter d’avoir à gérer des procès avec les personnes qui seront blessées.
La moindre souris est plus intelligente que ça, son apprentissage peut évoluer… Ces chiens sont vraiment débiles.
Heureusement que les chiens d’aveugles sont plus intelligents !
le chien apprend par le mécanisme de la récompense: un chien qui mordille veut obtenir pour résultat que l’étranger s’enfuit. une fois qu’il a vu que ça marchait, il trouve tellement cela appétent qu’il n’est pas possible de réorienter le comportement.
Ce ne sont pas les mêmes races qui font chiens d’aveugle, les chiens de travail ont plus de tare car la sélection n’est plus bien gérée;et un chien d’aveugle est longuement sélectionné et éduqué en famille d’accueil.
la santé psychiatrique des chiens est en plein boom et il y a de plus en plus de vétérinaire spychiatre.
un chien à un qi estimé à un enfant de 2 ans, il faut tout lui expliquer et tout lui montrer.
C’est vrai que des chiens de chasseurs par exemple sont capables de s’embarrer à des endroits pas possibles sans pouvoir faire demi tour, et souvent ils sont secourus par une super association (ESAM), ceci dit ils n’ont encore jamais du aller chercher un même chien au même endroit deux jours de suite.
merci, j’ai récupéré le numéro, en effet, ça peut servir. ça m’a remué de voir tous ces secours sur animaux et je ne pensais pas qu’il y avait autant de secours pour les retrouver.
C’est un des très rare bon exemple en Suisse, juste pour montrer que c’est tout à fait possible de bien faire les choses sans pourrir la vie des personnes qui viennent en montagne.
Le reste est assez semblable à la France avec aussi des morsures régulières et injustifiées.
Bientôt on devra faire une demande de port d’arme pour aller en montagne en sécurité.
J’espère que les randonneurs seront plus adroits que les chasseurs…J’imagine bien les nouveaux titres des journaux : « un randonneur tire sur un patou agressif, et tue sa femme »; « un randonneur se tire une balle dans le pied en voulant faire fuir un patou » ; « un randonneur tire sur un mouton le prenant pour un patou »,…
Je me demande bien de quoi j’ai le plus peur au final, ou dit autrement, la proportion de patous tarés est elle plus grande que la proportion de randonneurs maladroits/tarés ?
mais j’ai dis ça pour les chiens de berger (conduite se troupeau) type border collie que les particuliers amenent en consultation., pas les chiens de protection, il n’y a pas d’étude ni de cas médical de chien de protection qui mordillent les chevilles des randonneurs à répétition et chaque race à ses propres tares. chez le chien de protection c’ est considéré comme un simple.moyen de communication. en Isère, il y a 250 patous, moins de 12 morsures par an recensées dans les endroits les plus fréquentés, c’est très faible par rapport au nombre de randonneurs et de chiens.
j’ai trouvé ça sur la présence de loups, il y aurait 2 adultes dans belledonne pour 30 attaques et 2 en chartreuses actuellement.
de toutes mes lectures en remontant à 2011 : en isère on passe de 100 patous à 250, et une fréquentation accrue de la montage post covid, une fixation de meutes de loup dans les alpages.
Il est vrai que par le passé, à une époque où le loup était encore naturellement présent, chaque troupeau était systématiquement accompagné d’un berger, de jour comme de nuit, et les patous n’existaient pas.
Les éleveurs font sans doute assez vite la nuance : le berger salarié est à leur charge, alors que le patou ne touche pas de salaire et est subventionné par l’État. C’est toute la différence.
Ce qui frappe aussi, c’est la différence de traitement juridique entre le pitbull et le patou, pourtant tous deux potentiellement dangereux s’ils sont mal éduqués. Sur l’alpage, le patou peut donc aussi se dire : pas vu, pas pris. Le lien de causalité entre tel individu et le dommage est difficile à établir, sauf à ce que le randonneur ait eu le réflexe de photographier l’animal qui l’a mordu… Bon à savoir.
Bubu évoque les abords du bric Bouchet. Mon expérience de troupeau étalé sur le GR descendant du col Malaure, avec un berger d’Anatolie, se situait là aussi. Impossible de contourner le troupeau et on n’allait pas s’immobiliser pour autant. On a ralenti l’allure tout en continuant sur le mode « rien à foutre, so what ? », baissé les bâtons et parlé au chien, qui nous tournait autour à 5 m d’un air mauvais. A 150 m en aval du troupeau, le chien est retourné à ses brebis, mais on n’aurait pas pu respecter les consignes et « attendre ».
oui, recensées. Perso je me suis déjà fait mordre plein de fois par des chiens et je me suis jamais fait « recenser ».
Une seule fois « gravement » on va dire (points de suture, vaccination contre la rage) et je ne me suis pas fait « recenser » non plus.
un premier bilan que l’on peut tirer de cette expérimentation, c’est que malgré la présence des officiers de louveterie pour faire de l’effarouchement (à la lampe pour ceux qui ont peur des loups ) , et l’augmentation notable des effectifs de patous, le nombre d’ attaques de troupeaux reste constant, autour de 300 attaques par an en isère.
On peut se demander donc à quoi sert tout cela, peut-être à ce que ça ne soit pas pire, les loups semblent prélever la quantité de nourriture nécessaire quand il faut au point qu’il est nécessaire d’abattre chaque année des loups.
Et la ville de revel , point de départ important pour aller dans belledonne est visiblement très impactée par la fixation du loup avec des chevaux abimés, des vaches qui se jettent de barres et un prélèvement important d’animaux.
L’effarouchement, il faut le faire en continue. C’est pas quelques louvetiers à gauche à droite qui suffisent. Sinon le loup il est pas con, il attaque quand y’a personne.
J’imagine que les bergers peuvent aussi faire appel à des bénévoles comme c’est le cas en Suisse.
Blessés. Les animaux ne sont plus considérés comme des meubles depuis quelques années maintenant.
On risque quelque chose si on abat un Patou menaçant envers nous ?
Je m’interroge quant au fait que les carcasses ne leur soient pas laissées sur place : un loup ne peut ni consommer toute une bête sur l’instant, ni la déplacer pour la mettre en réserve. Peut-être que de leur laisser la proie suffirait à ce qu’ils ne reviennent pas faire leurs courses trop rapidement. Il y a aussi d’autre animaux qui en profiteraient : rapaces, renards, corbeaux par ex.
Bah, s’il ne parle pas…
Plus sérieusement, on doit pouvoir invoquer une sorte de légitime défense, ça marche bien pour les forces de l’ordre
La grande question c’est comment tu comptes l’abattre ou les abattre, ils sont rarement seuls.
Se trimballer avec des armes n’est pas vraiment autorisé sans permis adéquat (en France au moins).
La même chose que si tu dézingues un chien dans la rue.