"Les deux tiers sont compatibles avec le programme de Jean-Luc Mélenchon, et la moitié des propositions sont partagées par Nicolas Dupont-Aignan et Marine Le Pen. (...) Si, individuellement, ils ne viennent pas tous de l’extrême droite, ils s’y dirigent collectivement.
Qu’est-ce qui autorise à le craindre ? D'abord, ils en ont déjà le vocabulaire : beaucoup d’outrances, d’insultes, de comparaisons animalières, de diabolisation de l’adversaire et un refus absolu du compromis. Ensuite, et c’est essentiel, parce que mis bout à bout leurs discours cochent l’ensemble des cases du rejet de tout ce qui fait un système républicain et démocratique.
Il y a d’abord la haine d’un pouvoir illégitime malgré le vote qui l’a installé.
Sauf que ces postures sont aussi communes à des militants de l'ultra/extrême gauche, voire de gauche. Quant à l'approbation d'un général en retraite pour prendre le pouvoir, cela peut aussi rappeler la venue au pouvoir d'un Pétain ou d'un Général de Gaulle. Les français qui les ont plébiscités étaient-ils de l'extrême droite ? J'en doute malheureusement.
Quel intérêt donc de prouver par tous les moyens que ces GJ s'orienteraient "collectivement vers l'extrême droite" ? La réponse vient peut être du commanditaire de cette analyse à savoir une fondation proche du parti socialiste qui depuis des décennies nous balance, à raison ou pas, l'épouvantail du FN pour récolter des voix lors des élections.
Cette analyse pourrait être intéressante dans sa partie d'analyse du fonctionnement de FB et de ses algorithmes. Se pose aussi la question du jeu de Poutine (extrême droite ? communiste ? complotiste ? :)) dans l'utilisation des réseaux sociaux pour pervertir (?)/noyauter (?) le débat politique national de certains pays.