Coupez vos portables

Je pense surtout que tu n’as pas bien compris ce qu’ils ont dit. Ils ont probablement dit qu’il fallait appeler le plus rapidement possible les secours mais « le plus rapidement possible » c’est quand même après avoir recherché les victimes.
C’est simple : tu as 15mn pour sortir la victimes, les secours ne seront pas sur place avant 30mn et appeler les secours va déjà te prendre plusieurs minutes. Tu fais quoi ?

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Pour avoir fait une formation il n’y a pas si longtemps que ca, le souvenir que j’en ai se rapproche plus de la version de J2 :

  • si tu es un ou deux non pris dans l’avalanche, tu commences par chercher, surtout si tu as pu voir un peu où la victime a disparue.
  • si on est plus nombreux : un appelle les secours les autres cherchent
  • encore plus nombreux : un appelle les secours, un coordonne les recherches et les autres cherchent
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Formations ANENA suivies en janvier 2018 et c’était tout à fait ça.

  1. on cherche
  2. si on peut on appelle les secours

Surtout qu’il ne faut pas perdre de vue qu’on n’a pas forcément le réseau à l’endroit de l’avalanche. Donc si ton réflexe est de remonter jusqu’à la crête pour avoir du réseau et appeler les secours…

Par contre, même si tu n’appelles pas les secours lors de la coulée et que tu sors la victime sans aucun problème, dès que tu as du réseau il faut appeler le PGHM (car peut être que quelqu’un aura vu la coulée de loin et les aura appeler)

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En théorie, dans ce cas là, s’il y a du réseau, appeler tout de suite, sauf si le binôme dépasse de la neige et/ou qu’on est absolument certains de le sortir en 10 min, qu’il s’agit d’une coulée limitée en ampleur.
Dans les autres cas :
Tu auras l’air malin si tu sors ton collègue, mais qu’il a besoin de secours et que tu n’y es pas formé, ou que justement, par exemple, il a besoin d’un massage. Tu fais comment pour appeler les secours en massant ? Un massage commencé ne doit jamais s’arrêter. Sans compter que justement ils vont mettre un temps certain à arriver donc autant les prévenir le plus tôt possible pour qu’ils soient là le plus rapidement possible. Une avalanche avec victime est -théoriquement- priorisée sur tout autre secours.
D’autre part, si la personne est sous plus d’1m50 de neige, quoi qu’il arrive, tu ne le dégageras pas à temps tout seul. Donc encore une fois, le PAS reste valable.
Enfin, qui a le réflexe de regarder l’heure de l’avalanche ? C’est un élément essentiel pour les secouristes et le médecin. Si tu passes l’alerte, ton téléphone enregistre l’heure tout seul…
Tout ça c’est en théorie, malheureusement on vit en pratique…

J’aime bien ce genre de sujet, cela permet à peu de frais de savoir avec qui je serais d’accord (et avec qui je ne le serai pas) de partir en ski.

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C’est sûr que dans ce cas mieux vaut le laisser en dessous… et puis si ça se trouve il est mort alors pourquoi creuser ?

Il y en a vraiment qui devraient aller se former. Le pire c’est que j’ai l’impression que certains auront beau suivre des formations ils ne comprendront pas les priorités.

LA PRIORITE EST DE DEGAGER LA PERSONNE POUR LUI PERMETTRE DE RESPIRER.

Boarf, personnellement, je ne doute pas trop de mes compétences, qu’elles soient perso ou pro.
Mais quand je vois la qualité des entrainements de certains qui cachent un DVA sous 40cm, puis qui s’arrêtent lorsqu’ils l’ont retrouvé, sans faire de pelletage, ca m’interroge beaucoup.
Trouver un DVA, un gamin de 8 ans sait le faire. Gérer l’ensemble d’un secours, ce n’est pas inné. Et même en l’apprenant, cela reste compliqué.

Il est mignon.

+1
Avec les numériques c’est clair. Trouver plusieurs DVA c’est déja plus compliqué. Et

Sinon, ce sujet nous montre à quel point nous sommes accros à ces saloperies…

Le problème, c’est qu’on n’a pas 8 ans. Moi, en tout cas.

A Valence (et dans tout les exercices que j’organise), on commence par creuser des trous en voyant la technique de pelletage, puis on planque les dva dans certains trous, et on rebouche tout. Du coup, les dva sont enterrés bien profond. Et le dernier qui passe a droit a un exo complet, jusqu’à dégager le sac.

Sinon, pour appeller les secours, on m’a toujours dit que c’est apres avoir dégagé au moins la tête de la victime pour lui permettre de respirer.

Seul exercice fait à l’occasion d’un stage de recyclage d’initiateur raquettes : sonder un DVA dans un sac sous 40cm de neige. Plutôt léger comme stage

en résumé : si on est 2 ou plus à être en dehors de l’avalanche, y’en a un qui cherche et l’autre qui appelle (si ça capte). Si on est tt seul, on cherche, on degage la tête et on avise…

la tête plus thorax

En fonction de la profondeur d’enfouissement, il peut être plus utile de se relayer au pelletage que d’être inacitf au téléphone AMHA

Donc si on peut se relayer à 3 pour pelleter, le 4ème peut appeler (donc groupe de 5 mini)

ben déjà la tête, si le mec est conscient et parle, et peux respirer, j’ai 2 minutes pour au choix, appeler les secours, ou lui demander s’il est tout seul (si par hasard il ne fait pas partie de mon groupe).
Dans le cas contraire, on avise…

S’il est inconscient, beaucoup de cas sont recensés par un réveil juste en dégageant le thorax.

Sur les skis
Fixations vers le bas, hein !

Sinon c’est surréaliste comme discussion.
Des pas formés qui ont des avis mais c’est compliqué et des formés qui n’ont pas compris…

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La priorité, c’est de pas se retrouver pris dans une avalanche.
Ne pas oublier que la formation au secours avalanche est importante, mais la formation pour éviter de se mettre dans une situation dangereuse est bien plus cruciale…

Oui mais je parlais de la priorité en cas d’avalanche

Après avoir (enfin) retrouvé les docs, c’est effectivement pour les cas où au moins deux personnes sont hors avalanche ou bien si la victime ne peut être secourue seul (saut de barre ou trop profondément enfouie. Je n’avais retenu que pour le cas de groupes et non de binômes, mea culpa.