Ben, nous aussi. Quel âge a-t-elle ? Nous sommes plutôt partisans d’adapter l’activité à l’enfant plutôt que l’inverse. Du coup, elle est montée sur des planches à 14 mois, une trentaine de minutes à chaque fois pendant que les plus grands faisaient des tours au TK. Aujourd’hui, à trois ans et quelques mois, c’est elle qui décide de son temps de séance, il y a des domaines où elle peut enfin prendre depuis quelques semaines les téléskis toute seule (ceux à enrouleur), elle se débrouille donc.
Nous nous sommes gravement cassé le dos et les genoux à la faire skier d’abord sur une cuisse, puis entre les jambes, puis avec les bâtons en guidon … Bon, là à priori, c’est fini, ouf ! Y’en a plus à envoyer vers l’autonomie. Mais nous n’avons jamais porté nos enfants (sauf courts transferts pour simplifier).
Même en ski de rando (luge pour l’une, tracté avec un harnais pour l’autre à la montée), même en escalade (plutôt du bloc, c’est plus rigolo pour eux et tu as toujours les mains pas loin), le principe est toujours : la séance doit leur être adaptée en durée, dénivelé, risques et température. Si le ski de rando, c’est dix minutes dans le pré derrière la maison, ben, c’est dix minutes, on le fait trois fois, ça fait la séance et c’est marrant.
Bon, c’est sûr que ce fait chier de remettre les peaux pour si court ou skier à deux à l’heure en marche arrière pour leur tenir le chapeau pointu et mettre une heure pour faire un tour sur un TK alors que t’as payé cher ton forfait, mais en fait, t’es pas là pour toi : t’es là pour eux.
Enfin bref, je n’ai jamais éprouvé le besoin de porter les enfants pour faire, moi, une activité à risque. C’est plutôt comme ça qu’on souhaite le truc, même si je conçois bien qu’un très fort skieur estime maîtriser les risques de skier avec un enfant porté.