Appel à souscription pour la défense de l’escalade : Sancy et Calanques

Message à partager très largement afin de soutenir le CT63 FFME/Ligue AURA FFME/CT13 FFME :

Participez à la lutte dans la réserve nationale naturelle (RNN) de Chasteix-Sancy (63). Le financement est aussi destiné à préserver l’escalade et les accès dans les Calanques, haut lieu de l’escalade française. Le dossier avance comme en témoigne le communiqué rédigé et co-signé par la FFME, FFCAM, Mountain Wilderness , le SNGM et le Sénateur JM Boyer, que l’on peut lire via le lien suivant :

http://www.ffme-rhone-alpes.com/2019/04/interdiction-de-lalpinisme-dans-la-rnn-de-chastreix-sancy-le-recours-est-en-cours/

Pour poursuivre le « combat », afin de demander une abrogation partielle du décret via une action en justice avec l’aide du cabinet Huglo-Lepage Avocats à Marseille, cabinet spécialisé dans les questions environnementales, un financement participatif est mis en place dont vous trouverez le lien ci-dessous. Vous pouvez contribuer à hauteur des montants proposés par défaut ( 10€, 25€, 50€ ou 100 € ) ou tout autre montant supérieur ou inférieur selon votre choix (1€, 5€ etc…). Le don ouvre droit à une réduction d’impôt sur simple demande par retour de mail de confirmation.

Pour comprendre très clairement les enjeux, voici le lien vers la page Facebook de François Lesca qui résume magnifiquement son combat perdu de 10 années. La suite nous appartient à toutes et à tous pour poursuivre ce long combat, pour nous et pour nos enfants sous peine de se voir interdire nos falaises et nos montagnes. Le sujet dépasse bien largement l interdiction dans la réserve naturelle du Sancy.

Navré de vous annoncer la première interdiction de pratique de l’alpinisme en France... explications: 10 ans de démarches dans l’objectif de lever l’interdiction de pratique de l’alpinisme dans la Réserve Naturelle Nationale de Chastreix Sancy. Des milliers d’heures de travail. 100.000€ d’argent public. Tout cela balayé par pur caprice. Avant de refermer définitivement ce dossier il est important de raconter ce qu’il s’est réellement passé. Par quelle magouille l’alpinisme a pu être interdite dans nos montagnes, qui peut décider du devenir d’un massif et d’y imposer ses règles à sa convenance. Et plus grave encore pourquoi l’ensemble des activités sportives sont maintenant menacées à l’échelle nationale dans les espaces naturels. Loin de moi l’idée d’une « déclaration de guerre », mon engagement débuté en 2007 s’arrêtera à la fin de ce document et je ne souhaite pas en parler à la presse, je n’en ai plus le courage. Mais pour tous ceux qui se sont investis dans ce dossier (pratiquants de la montagne, Fédérations, communauté de Commune, services de la Préfecture, Elus locaux, Députés, Sénateurs, Ministres,…) il fallait raconter cette histoire puisque la plupart n’ont eu connaissance que de certaines parties du dossier. Mais aussi parce que les interdictions vont aller crescendo dans le futur et qu’il est important de comprendre pourquoi. Alors ce texte est long, il faut 25 minutes pour le lire alors vous pouvez le télécharger avec ce lien pour le lire plus facilement: https://we.tl/t-OvTjf67h1x Et le dossier des études d'impact si besoin: https://we.tl/t-9Sv1O41A6T N’y voyez pas un « déballage d’une personne aigrie », je me suis au contraire retenu d’écrire beaucoup de chose parce qu’au cours de ces 10 ans, le petit groupe de travail que nous sommes s’est bien souvent « cogné la tête au plafond » en écoutant des choses qui dépassent l’entendement… j’ai aussi rendu anonyme certaines personnes ou laissé vagues certaines sources pour ne pas nuire aux personnes en responsabilité à différents niveau dans l’administration de l’environnement qui nous ont aidé. 1 : Un dossier saboté: Règlementé par l’article L 332-1 du code de l'environnement, une Réserve Naturelle Nationale (RNN) est une zone où la biodiversité est remarquable mais nécessite des mesures de protection. Chronologiquement un dossier scientifique doit être élaboré puis le projet doit être soumis à enquête publique avant le classement par décret. Pour la RN Chastreix-Sancy le dossier scientifique est créé en 1999. Tous les aspects « remarquables » du site y sont mentionnés et les menaces décrites. On y lit par exemple les formations prairiales: « Le surpiétinement touristique est une menace aiguë à prendre en compte ». A propos des landes subalpines : « La principale menace est la destruction par le piétinement humain sur les crêtes ou par les travaux liés aux aménagements pour le ski alpin ». Concernant les activités touristiques et sportives, elles doivent être énumérées puis des arguments doivent être apportés en cas de besoin de règlementation de celles-ci. La règle est claire dans les textes : « les activités en accord avec les objectifs de protection de la réserves seront maintenues ». Avec les travaux liés aux stations de ski c’est le piétinement humain qui est la menace la plus souvent citée, surtout lorsqu’il s’effectue hors sentiers. On peut lire: « Randonneurs et promeneurs : La sur-fréquentation de certains de ces itinéraires est un des risques majeurs pour la conservation des biotopes sensibles». ‘’Un des risques majeurs’’ et pourtant la randonnée pédestre sera autorisée dans le décret. « On peut signaler la pratique montante du parapente avec accès pédestre des pratiquants » : le parapente sera aussi autorisé. Concernant la pêche il est mentionné que « la pêche est inexistante». D’ailleurs pour les groupements fontinaux et ruisseaux il est indiqué comme menace : «…peut le dégrader voir le détruire par sur-piétinement et eutrophisation… » Cette activité inexistante dans le périmètre de la RNN sera pourtant autorisée!!! La chasse le sera aussi. Concernant l’escalade et l’alpinisme : pas un seul mot, pas une seule critique. Ces activités seraient-elles inconnues des instructeurs ? Impossible pour l’escalade puisque figure dans le dossier une « carte des activités sportives » (doc 2) où sont mentionnés ski hors-pistes et escalade. L’écartement est volontaire. Nulle part le dossier de la RNN n’évoque ces activités pourtant pratiquées depuis plus d’un siècle pour l’alpinisme (la section du Club Alpin Français, (CAF) créée en 1874 fut la deuxième de France) . C’est d’ailleurs une faute puisque l’article R. 332-6 du code de l’environnement impose de « consulter la Commission Départementale des Espaces, Sites et Itinéraires relatifs aux sports de nature (CDESI) lorsque le projet de classement a une incidence sur les sports de nature». En effet la CDESI fournit une liste des activités pratiquées sur le territoire et les porteurs de projet doivent ensuite argumenter une potentielle règlementation ou restriction d’activité. Confirmé en 2011 par la personne responsable de la CDESI à l’époque : « la CDESI n’a jamais été consultée ». Y aurait-il des raisons d’interdire ces activités ? En 2010 après avoir interrogé le gestionnaire de la RN à ce sujet il me répond: « il n’existe pas de document présentant des menaces potentielles liées à l’escalade ou à l’alpinisme dans la RNN Chastreix ». 2 : Les magouilles des instructeurs du dossier A : l’enquête publique. 2003. Le projet de Réserve Naturelle terminé il doit être soumis à enquête publique. Article R332-3 du code de l’environnement : « Le dossier soumis aux consultations et à l'enquête comprend : (…)5° _La liste des sujétions et des interdictions nécessaires à la protection de la réserve ainsi que les orientations générales de sa gestion ». Ces enquêtes publiques ont lieu en été 2003. Plutôt qu’une liste claire d’interdiction ce sont des documents flous qui sont présentés : le Club Alpin Français (CAF, aujourd’hui FFCAM) y dépose un courrier : « Dans le dossier présenté, les activités sportives autorisées ne sont pas totalement claires d’un document à l’autre. Si la randonnée pédestre et équestre, le ski alpin et nordique restent libres dans tous les cas, par contre le parapente est autorisé dans l’un mais interdit dans un autre. D’un côté, le VTT est permis sur les chemins existants, mais il est ignoré par ailleurs. Quant à l’escalade, elle ne paraît pas être connue des créateurs de la réserve, bien que les deux côtés du Verrou (sites équipés pour l’école d’escalade dans le Val de Courre) et le Val d’Enfer y soient inclus ». La Fédération Française de la Montagne et de l’Escalade (FFME) en fait autant (doc 3): « Nous sommes inquiets également en ce qui concerne l’Alpinisme dans les magnifiques couloirs, goulottes et cascades du Val d’Enfer et du Val de Courre. Lire dans ce même article que «l’escalade ne paraît pas être connue des créateurs de la réserve» nous afflige énormément alors que le Comité Départemental de la F.F.M.E. à toujours essayé au travers de sa politique de concilier le développement touristique, la préservation du patrimoine le respect de l’environnement avec la pratique sportive comme en témoignent notamment les actions suivantes ... ». En 2008 à la sortie de notre première réunion en préfecture (début de la démarche en vue de réintroduire les activités d’escalade et d’alpinisme) nous avons la confirmation de l’écartement volontaire de nos activités puisque la personne qui fut en charge de la création de la RNN me dit entre deux portes: « si le CAF n’avait pas dit à l’enquête publique qu’il voulait développer l’alpinisme nous n’en serions jamais arrivé là » et termine en me disant « tant que je serai là vous ne ferez jamais d’alpinisme ». Effectivement dans le résumé du commissaire enquêteur on peut lire (doc 4): « Le CAF (…) souhaite un développement du ski de randonnée, de la raquette à neige ainsi que de l’escalade rocheuse ou glaciaire ». Pourtant le courrier original du CAF dit (doc 5) : « les sports de plein air autorisés doivent inclure partout le ski de randonnée et la raquette à neige ainsi que l’escalade rocheuse ou glaciaire sur toutes les zones Nord du Sancy ». Contacté en avril 2010 par téléphone le commissaire enquêteur me dit (doc 6): "Je vous certifie que jamais je n'ai eu la moindre intention de nuire à vos activités. C'est totalement par erreur, inattention que j'ai mis ce mot ‘’développement’’. Si j'avais su, j'aurais mis "maintien", je suis bien conscient que le courrier du CAF allait dans le bon sens par rapport à la Réserve". (…) A l'époque de l'enquête, qui s'est déroulée dans un climat très tendu, (principalement avec les propriétaires), tout était chapeauté par M.xx et s'est arrangée pour "arranger a sa sauce" certaines conclusions de l'enquête, et elle a utilisé mon erreur de vocabulaire pour faire croire à une volonté de votre par de "développer, dans le mauvais sens" vos activités (infrastructures, augmentations massives, etc...). (…) son but était de réduire au maximum le nombre de personnes qui pouvaient entrer dans la Réserve(…) Je suis d’accord pour vous apporter tous les éléments nécessaires et vous apporter mon aide pour corriger cette injustice qui est en parti de ma faute mais involontaire si le Conseil d'Etat me l'autorise". Malheureusement un employé de la Réserve (a qui j’avais fait part de cette discussion) contacta le commissaire enquêteur et celui-ci devint muet. B : le projet de décret Après l’enquête publique de 2003 le projet de décret est rédigé puis présenté le 16 septembre 2005 à la Sous-Préfecture d’Issoire devant les Maires, associations environnementalistes, services de l’état, CDOS. Dans la présentation, le texte était radical puisque aucune activité sportive n’était autorisée. Après intervention des Maires et de Jeunesse et Sports les associations environnementalistes se sont dites conscientes des impacts non- significatifs des activités pratiquées jusqu’alors et qu’il n’était pas nécessaire de les interdire mais de les réguler si nécessaire. Projet de décret du 27 septembre 2005 : « les activités sportives ou touristiques sont interdites à l’exception des activités de découvertes de la réserve, de la randonnée pédestre, équestre, à vélo tout terrain, du ski alpin et nordique, de l'alpinisme ainsi que du parapente, du deltaplane et de la montgolfière qui peuvent être réglementées par le Préfet après avis du comité consultatif de la réserve naturelle». L’alpinisme devait bien être autorisé. C : Sortie du décret définitif 13 juillet 2007 : sortie du décret portant création de la RN. L’article concernant les activités sportives est identique… à l’exception de l’alpinisme et du VTT qui ont disparu. Le contexte du milieu de la montagne en 2007, année de la sortie du décret. Pour replacer l’évènement dans son contexte en 2007 très peu de monde est au courant de la création d’une réserve naturelle. A titre personnel habitant au pied du Sancy je n’en avais jamais entendu parler! Dans les associations (CAF / FFME) les bureaux directeurs ont parfois intégralement changé depuis les enquêtes publiques (4 ans auparavant), et suite aux craintes évoquées lors de l’enquête de 2003 le commissaire enquêteur les avait rassuré: «les pratiques d’hiver et d’été doivent pouvoir se maintenir pour d’évidentes raisons économiques et sociales ». Ceux qui auraient pu avoir connaissance de la création d’une réserve ne pouvaient rien suspecter. En effet au niveau local la Réserve de Chaudefour existe depuis 1991 et tout se déroule sans problème (aucune interdiction concernant nos activités). Au niveau national aucune réserve de France n’interdit ces activités de montagne. Le milieu montagnard est encore loin de s’imaginer qu’une majorité des « défenseurs de l’environnement » tend à interdire ses activités, il considère même faire partie de ses défenseurs à travers les actions qu’il mène depuis toujours (la FFCAM est agrémenté du ministère de l’Environnement depuis 1978). D’ailleurs ces années l’ensemble des identités montagnardes travaille à se rassembler pour lancer « l’appel pour nos Montagnes » (2011) pour unir ses forces pour la protection de la montagne et lutter contre le réchauffement climatique. L’autre « courant » qui préoccupe énormément le milieu est la surrèglementation de notre société qui tend à restreindre l’accès aux montagnes (comme l’interdiction d’accès aux refuges de montagnes par les mineurs) ou les problèmes d’assurances et d’accidentologie, en résulte la création de la « Coordination Montagne » en 2012. Stupeur lorsque nous prenons connaissance de la création de la RNN et de son article 12 rendant interdites nos activités… 3 : Les démarches après la création de la Réserve A : L’élaboration du dossier d’opportunité de modification du décret La mobilisation forte des élus locaux eux aussi étonnés nous permet l’obtention d’une réunion à la Préfecture en 2008. A la question du Préfet quant à l’impact de nos activité sur le terrain la DREAL (DIREN à l’époque) ainsi que le PNRVA (gestionnaire de la RNN) répondent n’avoir aucun argument « contre ». La DREAL propose même de financer « une enquête juridique sérieuse en vue de déterminer la possibilité d’autoriser nos activités en l’état actuel du décret ». Le Préfet nous dit faire aussi le nécessaire en vue d’autoriser nos activités. 2009 : Le Préfet nous annonce la réponse du Ministère : juridiquement il est impossible d’autoriser ces activités. Le délai de recours est de 2 mois après la sortie du décret… la seule possibilité est la modification du décret, qui consiste quasiment à « annuler puis re-créer » la RNN. Cette démarche est en théorie possible mais ne peut se faire avant que le plan de gestion soit validé (le Gestionnaire a 3 ans pour le faire) et doit être étayé d’un solide dossier contenant des études d’impact présentant l’absence d’incidence sur les espèces et les milieux présents dans la RNN ainsi qu’une étude socio-économique prouvant l’importance de réintroduire ces activités. La mobilisation entre Elus locaux, Députés et Sénateurs remonte jusqu’au Ministère et en septembre 2009 le Ministre d’État (Mr Borloo) et la Secrétaire d’Etat chargée de l’écologie (Mme Jouanno) indiquent que le Préfet peut demander officiellement la modification du décret et se disent « très favorables et souhaitons que cette procédure puisse avancer rapidement ». 2010 : La Communauté de Commune accepte la maîtrise d’ouvrage des études d’impact. Il faut réunir près de 100.000€. Les études d’impact doivent être réalisées par un bureau d’étude « haut de gamme » avec des spécialistes réputés. Il y aura le soutien financier de la préfecture, des députés, du Conseil Régional et de la DRDJS. 2013 : Nous avons aussi reçu de l’aide de nombreux organismes comme Mountain Wilderness, le Syndicat National des Guides, le Conseil Supérieur des Sports de Montagne, la fondation PETZL, … Les études d’impact sont réalisées pour les 2 activités : escalade rocheuse sur les sites équipés l’été, et alpinisme hivernal. (il n’existe pas d’alpinisme estival dans le Sancy). Un dossier de 150 pages réuni les 2 années de travail pour passer « au peigne fin » tout ce que pourrait potentiellement impacter l’escalade et l’alpinisme. L’étude vatn=%2As%2AsH-R

Et l excellent article associé dans Montagne Magazine mis à jour:

Et le lien vers la page Facebook de la FFME63 pour suivre l’évolution du dossier:

La décision concernant le Sancy pourrait préfigurer des interdictions du même type dans le Parc National des Calanques où se cristallisent actuellement des problèmes d’accès aux secteurs d’escalade. Le CT13FFME fait actuellement acte de résistance afin de proposer et discuter une gestion raisonnée de l’accès au parking de la Gardiole. L’appel à contribution concerne donc aussi les Calanques dans l’éventualité d’un recours juridique ( accès aux falaises et aux parcours des voies d’escalade mis en danger par la recherche de responsabilité en cas d’accident - suite au précèdent juridique créé par l accident tragique de Vingrau)

http://cd13ffme.fr/non-a-la-fermeture-definitive-de-la-route-de-la-gardiole-dans-le-parc-national-des-calanques/

Petit résumé

_ “Suite à un décret de 2007 de la RNN de Chastreix Sancy qui interdit la pratique de l’alpinisme dans son périmètre, les fédérations d’usagers, les professionnels, la communauté de communes ont tenté de faire modifier ce décret dans les règles de la République et pour l’intérêt général._
Après dix ans de lutte, le Comité National du Patrimoine Naturel, dont les membres récemment renouvelés ne connaissaient guère le dossier, a rendu son verdict : « l’alpinisme serait une occupation privative de la montagne et la pratique des sports interdite dans une réserve naturelle ». Dix ans de lutte sont enterrées, par contre la chasse est autorisée…
Cette interdiction est emblématique de ce qui risque de se produire dans d’autres réserves naturelles
Message à partager largement
Si la somme collectée est supérieure aux besoins, le reliquat sera réparti ainsi :
• 50% à la RNN de Chastreix Sancy
• 50% au CT13 FFME pour garantir le libre accès aux grimpeurs et aux randonneurs dans le Parc National des Calanques

Merci
CT63 FFME/Ligue AURA FFME/CT13 FFME”

PS : Pour celles et ceux qui veulent suivre sur C2C le fil des discussions sur les sujets en lien : voici les liens suivants :
Sancy : Interdiction de l'escalade et de l'alpinisme dans la réserve Naturelle Chastreix-Sancy
Calanques ( fermeture non concertée du parking de la Gardiole) : Discussions sur le Parc National des Calanques

Autant j’aurais volontiers apporté mon écôt pour le Sancy, autant il est hors de question que je puisse subventionner des bagnolards qui veulent pouvoir continuer à se garer au beau milieu d’un parc naturel. (La page du CD13 de la FFME à laquelle il est renvoyé ci-dessus est un stupéfiant concentré de bêtises, qui non seulement demande que le parc maintienne ce stationnement, mais qu’en plus il y consacre du personnel… Et qui qualifie le parking de la Gardiole d’« historique » - on dirait qu’il parle de Notre-Dame.) De l’art de mélanger les torchons et les serviettes, une interdiction de grimper et une interdiction de se garer (qui n’a rien à voir avec une interdiction d’accès!).

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Super post « escaladophobe »

Relisez plus lentement?

Julien-paris a raison. C’est totalement absurde de mettre sur le même plan une interdiction pure et simple de l’escalade et de l’alpinisme au sein d’un massif montagneux et un simple retour à la normale, à savoir une interdiction de circuler en bagnole au sein d’un espace naturel protégé.
Il faut une sacré dose de malhonnêteté pour faire l’amalgame, comme le fait Jean Claude Grand le président du CT13 FFME, entre une interdiction de circuler en voiture et une interdiction d’accès au sites d’escalade. Je ne veux pas voir un seul centime de mon don arriver dans la poche de cet individu. Je ne contribuerai donc pas.
Dommage pour le Sancy et dommage pour François Lesca et son combat que je crois légitime. Cette association contre nature dessert sa cause.

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Heuheuu s’cusez moi mais vous pouvez me dire où jean Claude fait un amalgame sur ces 2 situations?
Quand, dans son texte, jean Claude fait référence à une quelconque interdiction d’accès aux calanques ou grimper?

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personne n’a dit que JCG faisait un amalgame entre ces deux situations.

c’est @aisi316l qui fait l’amalgame

Et en proposant de verser l’éventuel reliquat au CT13 la ligue AURA de la FFME le fait également.

Personne ? T’es sur?

Mais bon c’est pas grave. Je sens que la discution ne va pas être possible…

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Je connais bien jean Claude,et c’est quelqu’un d’appreciable et ce procès d’interprétation me paraît déplacé.

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J’ai suivi ton conseil , je remplace "escaladophobe " par post "insultant"pour les gens qui défendent la pratique de l’escalade dans les Calanques

Je veux bien te faire confiance. Mais dans ce cas comment expliques tu que dans le texte de la souscription l’interdiction de circuler en voiture devienne un menace pour le libre accès des grimpeurs dans le parc national des calanques.

50% au CT13 FFME qui rencontre des difficultés pour garantir le libre accès aux grimpeurs dans le Parc National des Calanques

Si ce n’est pas JCG qui est à l’origine de ce texte, mea culpa. Mais dans ce cas il faudrait peut être corriger. Et j’ajoute aussi : revenir à une position plus raisonnable sur la question de la route de la Gardiole.

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Que Julien_« Paris » ne voit pas le lien, c’est probablement normal, mais toi, le local et de longue date, tu dois tout de même te rappeler ce qu’il était prévu à la création du parc et ce vers quoi le parc doit encore vouloir tendre (puisqu’apparement ce sont les mêmes personnes)

Le lien pour ceux qui ne connaissaient pas les projets du parc:

C’est pas un simple raccourci entre une fermeture de parking ici et l’inderction totale las-bas… le mal est plus profond, tu le sais (GIP, photosurveillance, auditions…)

Et c’est pour maintenir NOTRE terrain de jeu, que JCG se bat - au quotidien - en ne cédant rien!

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oui je suis sûr.

à part que les calanques ne sont pas TON « TERRAIN DE JEU » !!!
C’est un espace naturel remarquable qui nous appartient à tous.Grimpeurs ou non. Même à ceux qui ont passé une partie de leur vie à Paris.

Mollotof, tu cliques trop vite. Relis. Je n’ai pas ecrit « mon » mais « notre », donc même pour ceux de Paris et du Vercors…

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Si tu veux revenir sur l’histoire de la réserve intégrale, un sujet que je connais assez bien, je te suggère de le faire par MP, parce que c’est long et compliqué, voir même si tu es sur Marseille de vive voix.

Plus exactement " Notre patrimoine d’escalade"…

Au contraire, échangez en ligne, ça relevera un peu le niveau…

tu parlais de NOTRE terrain de jeu, en tant que grimpeur. Or il n’y a pas que des grimpeurs dans les calanques. Et ce n’est pas non plus un terrain de jeu.
Et tes guillemets au « paris » du pseudo de Julien laissent entrevoir une certaine animosité contre les « estrangers qui connaissent rien aux calanques » …

je préfère largement cette formulation.