Les guides valaisans s'affichent anti-"guide citadin" et pro-héliski

Posté en tant qu’invité par lustucru:

Les propos recueillis auprès de Pierre Mathey, Président de l’Association des guides du Valais (AVGM) et vice président de l’Association de guide suisse (ASGM). Et vous qu’en pensez-vous???

http://www.lenouvelliste.ch/fr/news/valais/centenaires-nos-guides-connaissent-la-musique_9-134551

[quote][…]
Le deuxième message se veut politique. Quelle est votre préoccupation principale à l’heure actuelle?

Les cantons alpins doivent défendre leurs intérêts socio-économiques en repoussant fermement les diktats des organisations de protection de la nature ou de citadins en mal de bien-être. Le danger est réel de se voir limiter et contrôler le territoire alpin. Un exemple, celui de la pratique de l’héliski, aujourd’hui remis en question. Les choses traînent depuis bientôt dix ans. Un débat consacré à la question aura d’ailleurs lieu à la Foire du Valais le 5 octobre. Une discussion qui promet des étincelles…

La troisième dimension est économique. La profession est en proie à des problèmes de relève…

Nous constatons aujourd’hui une forte arrivée de jeunes candidats guides en provenance de la plaine alors qu’historiquement, la personne qui pratiquait le métier de guide était un habitant des vallées. Ces jeunes vont exercer durant quelques années avant de se réorienter professionnellement. Or, on sait que l’expérience acquise avec le temps est l’un des facteurs déterminants pour la pratique du métier. Sur le plan national, nous sommes actifs pour tenter d’enrayer le phénomène. Des séances d’information sont régulièrement mises sur pied pour essayer de susciter l’intérêt aux métiers de la montagne. Ces rencontres attirent du monde. Des tests d’aptitude sont effectués. Il n’en demeure pas moins que le souci est réel pour assurer la relève.

Et en Valais, quelle est la situation?

Je dirais qu’elle est moins pire que sur le plan national. Un tiers des nouveaux guides suisses viennent du canton du Valais. J’insiste sur un point: la formation de guide est post-grade. C’est l’équivalent du chemin à parcourir pour obtenir une maturité professionnelle. Un candidat doit donc avoir acquis les bases de l’alpinisme hivernal et estival avant de s’attaquer à la formation de guide, longue de trois ans. A la Foire du Valais, nous souhaitons aussi mettre l’accent sur le recrutement et la formation de guides de montagne.[/quote]

[Modération forum] : citation mise en forme ; merci d’utiliser les balises de citation ([ quote] citation [ /quote]) pour faciliter la lecture et la compréhension.

Posté en tant qu’invité par Carduelis carduelis:

[quote=« lustucru, id: 926105, post:1, topic:91468 »]Les propos recueillis auprès de Pierre Mathey, Président de l’Association des guides du Valais (AVGM) et vice président de l’Association de guide suisse (ASGM). Et vous qu’en pensez-vous???

Le deuxième message se veut politique. Quelle est votre préoccupation principale à l’heure actuelle?

Les cantons alpins doivent défendre leurs intérêts socio-économiques en repoussant fermement les diktats des organisations de protection de la nature ou de citadins en mal de bien-être. Le danger est réel de se voir limiter et contrôler le territoire alpin. Un exemple, celui de la pratique de l’héliski, aujourd’hui remis en question. Les choses traînent depuis bientôt dix ans. Un débat consacré à la question aura d’ailleurs lieu à la Foire du Valais le 5 octobre. Une discussion qui promet des étincelles…[/quote]

Bah, le métier de guide a perdu beaucoup de son aura et de son coté « à part ». Maintenant, ce sont essentiellement des commerciaux du tourisme qui proposent des produits standardisés. En plus dans des massifs de plus en plus humanisés et artificialisés en Europe et avec le niveau d’autonomie des amateurs, la présence d’un guide lors d’une bambée est de moins en moins indispensable.

Quant à la tirade sur les citadins, c’est tellement pathétique qu’il vaut mieux :lol: Surtout que c’est surement essentiellement des citadins que ce triste sire trimballe en helico au Pigne d’Arolla ou au Waligürli. Mais bon, c’est peut-etre aussi qu’il n’a pas la condition physique pour monter à pied.

Tôt ou tard, de toutes façons, on se débarassera de l’héliski.

Posté en tant qu’invité par Simpleguide:

[quote=« Carduelis carduelis, id: 926114, post:2, topic:91468 »]Bah, le métier de guide a perdu beaucoup de son aura et de son coté « à part ». Maintenant, ce sont essentiellement des commerciaux du tourisme qui proposent des produits standardisés. En plus dans des massifs de plus en plus humanisés et artificialisés en Europe et avec le niveau d’autonomie des amateurs, la présence d’un guide lors d’une bambée est de moins en moins indispensable.

Quant à la tirade sur les citadins, c’est tellement pathétique qu’il vaut mieux :lol: Surtout que c’est surement essentiellement des citadins que ce triste sire trimballe en helico au Pigne d’Arolla ou au Waligürli. Mais bon, c’est peut-etre aussi qu’il n’a pas la condition physique pour monter à pied.

Tôt ou tard, de toutes façons, on se débarassera de l’héliski.[/quote]
Traiter le président des guides de ‹ triste sire ›?
C’en est trop de ce C2C. Je dépose plainte.

[Modération forum] : citation abrégée. Merci de ne pas conserver plus d’un citation imbriquée si ce n’est pas nécessaire, et de ne garder que des extraits quand vous citez un message particulièrement long.

C’est les Valaisans qui se sont expatriés à Genève et qui reviennent montrer à leurs anciens « concitoyens » comment ils ont réussi dans la vie. Maintenant, eux n’ont plus besoin de monter à pied, ils sont assez riches pour se payer l’hélico :lol: :lol: :lol:

Posté en tant qu’invité par Carduelis carduelis:

[quote=« Simpleguide, id: 926146, post:3, topic:91468 »]Traiter le président des guides de ‹ triste sire ›?
C’en est trop de ce C2C. Je dépose plainte.[/quote]

Je dois dire qu’une dépose de plainte dans un thread parlant de l’héliski, c’est assez savoureux.

Dépose, dépose, si le coeur t’en dit et si tu as du temps à perdre.

Tiens d’ailleurs moi aussi je vais déposer une plainte contre « citadins en mal de bien-être ». C’est pas gentil du tout comme expression :frowning: :smiley:

Posté en tant qu’invité par jujube:

Ce sont effectivement des propos pathétiques. Mais il suffit d’avoir eu affaire aux guides de Zermatt pour ne pas être hélas très surpris…

Posté en tant qu’invité par lustucru:

Alors si je comprends bien, les guides valaisans préfèrent “enrayer” la prolifération des guides de plaine qui viennent en montagne avec leurs “citadins en mal de bien être”. Ils préfères former des jeunes valaisans qui vont travailler toute leur carrière pour des bureaux détenus par les “sires” peut-être “triste” mais pauvre, car au passage du tour opérateur il s’engraisse grassement. Il est vrai qu’il est plus rentable de former des jeunes vaches à lait que l’on pourra traire toute la carrière, plutôt que des guides de plaine que l’on ne pourra traire qu’une fois au passage dans la formation de l’ASGM… En plus, les guides de plaine risqueraient de ne pas faire tourner les compagnies d’hélico qui reversent un pourcentage au bureau qu’il préside. Il ne faut pas qu’il s’étonne que les jeunes de montagne préfèrent se désintéresser du métier de guide! La motivation en montagne est source de performance. Ou peut-être serait-il dérangé de voir de jeunes alpinistes motivés de la plaine acquérir des compétences supérieurs à celle des jeunes des vallées?

Les cantons alpins et M. Mathey dans ses propos, semblent plus motivés à défendre les intérêts économiques que sociaux. On se demande bien où se trouve les notions de passion de la montagne là-dedans!!! Selon M. Mathey, il faudrait “enrayer” les jeunes candidats guides provenant de région de plaine car ces montagnes ne leur appartiennent pas! Le discours est franchement fasciste! Et si M. Mathey prône les valeurs historiques du métier de guide, qu’il soit cohérent avec son résonnement et qu’il accepte d’abolir l’heliski car je ne pense pas qu’historiquement parlant l’hélicoptère ai toujours fait parti du paysage alpin!!

Soit, il décide de jouer le libéralisme à tous les niveaux, mais pas le libéralisme quand ca l’arrange et le protectionnisme quand ca l’arrange aussi! Je pense qu’il est vraiment mal placé pour porter un jugement de valeur sur des “citadins en mal de bien être”!

Posté en tant qu’invité par hk:

c’est toujours très facile de parler et de juger sans être réellement concerné.
qui peut prétendre être suffisamment irréprochable dans sa pratique de la montagne ainsi que dans sa profession pour se permettre de juger de cette manière?

qu’on soit citadin ou campagnard, je trouve prétentieux d’exiger des autres qu’ils vivent dans ses fantasmes.

êtes vous aussi critiques et exigeants lorsqu’il s’agit de construire votre maison, de faire vos courses, d’acheter une voiture ou de partir en vacances?

Je suis un triste sire, je suis un jeune guide Valaisan et je travail pour un bureau Bas-Valaisan. Pour ma part après 6 ans de métier à plein temps je possède à 90% une clientèle privée que j’ai peu avoir grâce aux méchants Bureaux des guides. Je donne mon planning avec mon temps libre et je reverse une ristourne à mon bureau de l’ordre de 5% (pour une journée entre 500 et 650.- faites le calcul).

J’ai eu l’occasion de voir pas mal d’amateurs cet été et je peu vous affirmer que le niveau est loin d’être élevé, il suffit de voir le nombre de secours fait par Air Glaciers. Un nombre croissant d’amateurs se font sortir des voies de type classiques à causes d’un horaire parfois triplé. Oui l’alpinisme est démocratisé voir banalisé mais je ne crois pas que les professionnels soient devenus inutiles…

Posté en tant qu’invité par Carduelis carduelis:

Inutiles, non. Mais il existe aussi d’autres moyens d’acquerir de l’autonomie en alpinisme que de prendre un guide. Et pour moins cher.
Et pour l’activité hivernale, prendre un guide en ski de rando n’est pas du tout un gage de sécurité. Je suis même convaincu que c’est le contraire. Plus les skieurs (professionnels ou amteurs experimentés) parcourt des pentes, plus ils pensent acquérir (consciemment ou inconsciemment) une « expérience » de la neige (alors que personne n’y connait grand-chose sur les avalanches), et plus ils s’exposent au danger. C’est vrai pour l’amateur, mais c’est ecnore pire pour le guide qui lui subit une pression commerciale.

Posté en tant qu’invité par Guiguide:

[quote=« Carduelis carduelis, id: 926235, post:10, topic:91468 »]

Inutiles, non. Mais il existe aussi d’autres moyens d’acquerir de l’autonomie en alpinisme que de prendre un guide. Et pour moins cher.
Et pour l’activité hivernale, prendre un guide en ski de rando n’est pas du tout un gage de sécurité. Je suis même convaincu que c’est le contraire. Plus les skieurs (professionnels ou amteurs experimentés) parcourt des pentes, plus ils pensent acquérir (consciemment ou inconsciemment) une « expérience » de la neige (alors que personne n’y connait grand-chose sur les avalanches), et plus ils s’exposent au danger. C’est vrai pour l’amateur, mais c’est ecnore pire pour le guide qui lui subit une pression commerciale.[/quote]

Dis-donc, toi tu n’as vraiment pas peur de dire n’importe quoi!
Soit tu es un troll.
Soit tu as envie de faire en sorte que ce topic s’etoffe un peu.
Soit tu aimes tenir des propos de comptoir sur des sujets dont tu ne connais pas grand chose, le tout avec une certitude tellement demeusuree que tu deviens presque comique.
J’opterais pour la troisieme proposition et j’essaierais de t’excuser en me disant que tu ne dois vraiment pas souvent aller en montagne pour en arriver a des conclusions aussi delirantes.
Sinon, tu serais pas au CAF?

+1!
C’est en effet le ton dominant des réponses sur ce sujet… Pas une surprise, vu que juger autrui sans bien connaître une thématique est un sport vieux comme l’humain!!! Celui qui ne pense pas comme moi est un c…, donc je le démolis! Bravo les gars(es)!
Une suggestion pour vos prochaines sorties: la voie que vous convoiterez - ou serez entrer de grimper - pourrait avoir été ouverte par un guide valaisan… Renseignez-vous avant de pactiser avec l’ennemi!

pour moi c’est un problème clé. qui est responsable de la montagne ? qui est le mieux placé pour décider ce qu’on y fait ?

Ceux qui y vivent, ceux qui en vivent, ou tous ceux qui l’aiment et y vont ?

Les 3 messages se rejoignent et illustrent une problématique qui se pose également dans les Alpes françaises. Il s’agit de la distanciation de plus en plus grande entre les habitants de la montagne, de moins en moins natifs, et leur environnement qu’ils connaissent de moins en moins. Elle est même plus importante dans les Alpes françaises avec le déclin beaucoup plus prononcé de l’agriculture. Elle aboutit logiquement à la remise en cause par les autres usagers, devenus souvent eux-mêmes propriétaires, de l’appropriation de l’espace montagnard par ses natifs, dont beaucoup sont devenus eux-mêmes citadins.

C’est ce qui explique les 3 messages de l’interview contre la soumission de leur environnement à d’autres, un peu vite qualifiés de citadins, et, contre le manque de vocations locales, alors que les candidats venus d’horizons divers sont nombreux. Il y a bien longtemps que les bureaux des guides français se sont ouverts aux guides d’abord des vallées voisines puis venus de plus loin. Ne serait-ce pas encore le cas en Suisse ?

Évidemment, à côté de ces questions, les débats pro-héliski et anti-guides citadins sont bien secondaires.

Quels propos rétrogrades, pleins d’idées reçues !! Ce « racisme » anti-citadin est à vomir ! Combien de grands noms de l’alpinisme, de guides reconnus, sont des citadins d’origine ? Faut commencer une liste ? Rébuffat, Terray, Berhault… pfff… non, le début de la liste serait déjà trop longue… plus longue même peut être que celle des guides nés dans les alpages.

Est-ce que je déforme ces propos en enlevant 2 phrases : « Nous constatons aujourd’hui une forte arrivée de jeunes candidats guides en provenance de la plaine … nous sommes actifs pour tenter d’enrayer le phénomène » ? Je crains que non !

On demande aux guides d’être compétent et d’avoir des qualités humaines et qu’ils viennent de la plaine ou d’un village de montagne, que ce soit leur premier course en tant que guide ou qu’ils exercent depuis 50 ans on s’en fout. Ce monsieur est quand même en train de nous expliquer qu’un guide fraichement diplômé peut exercer son métier à 100% sans être totalement compétent, il y a-t-il des chiffres qui montrent que les jeunes guides ont plus d’accidents avec leurs clients ? Les guides plus expérimentés ne prennent ils pas également de mauvaises habitudes ou trop d’assurance ? Pour des raisons économiques et politiques ce type remet en cause la compétence et la motivation des guides originaires de la plaine, c’est lamentable.

Posté en tant qu’invité par valesco:

comme valaisan tout cela ne m’étonne pas…

il faut protèger les pauvres valaisans qui ont moins de travail l’hiver (eh oui on ne peut plus travailler sur les chantiers , couler des dalles de béton quand il fait trop froid ou qu’il y a trop de neige…) donc hardi pti tu deras guide et tu emmeneras tes clients faire du hors pistes à verbier ou de l’héliski!!!

PAS QUESTION de laisser un marché aussi juteux à 2-3 étrangers de la plaine!!! déja que ceux du bled d’à côté sont des étrangers! alors ces expatriés à GENèèVE!!! voire encore pire ces vauuuudois qu’y dégage ou chten pèete une!!! tcheu!!!

bon s’y viennent dépenser leurs sous en étant acceuillis comme des chiens ca va mais pas plus!!!

« Genevois ou allemand de toute façon vous êtes des étrangers »

dixit un vacher qui travaille pas loin de la maison ou je me rend très régulièrement dans ce beau cantons.
ça pourrait prêter à sourire sauf que certains le pense vraiment …

j’y vois qq perles issues des préjugés d’un milieu sans doute encore assez traditionnel à moins que ce ne soit que la personne qui s’exprime.

Par exemple l’assimilation des écolos aux urbains, ce qui est une erreur factuelle assez grossière, il n’y a qu’à voir les scores des dits écolos, par exemple, sur Chamonix, ou dans mon village de Maurienne (où la liste europe écologie à fait jeu égal avec l’UMP, loin devant le PS). Ou mon copain Gérad Leras, président du groupe vert à la région Rhône-Alpes et possible/probable candidat à la présidence, qui de son métier était éleveur de bovins dans un village du Trièves, où il habite encore.

L’idée reçu que les guides originaires des plaines ne seraient que de" passage" dans la profession. Je ne sais pas si c’est le cas en Suisse, mais en France sûrement pas. Où plus exactement il existe sans doute un certain turn-over qui n’est pas sans lien avec le fait que la métier de guides ne nourri pas forcément son homme, ou sa femme, à plein temps, mais dont, sauf à avoir des statistiques, je ne vois pas en quoi cela toucherait davantage les « non-montagnards ». La vraie question serait éventuellement pourquoi les enfants de guides, en suisse et ailleurs, n’auraient pas envie de reprendre le flambeau …

On voit bien aussi que la Suisse n’a pas été touchée par la Révolution Française, car chez nous la loi des 4/5 août 1789 abolissant les privilèges a explicitement aboli les privilèges « tenant à la naissance en un lieu déterminé », c’est à dire tout ceux des « gens du pays ». Un citoyen français est partout chez lui sur tout le territoire de la République, et maintenant avec l’Europe un citoyen d’un état membre de l’union est partout chez lui sur le territoire de chacun des états membre de l’union. À méditer dans le cadre du débat sur l’adhésion de la Suisse à l’UE :wink:

Et, pour en revenir à l’héliski, l’idée corrélative que l’intérêt général n’est pas seulement l’intérêt des « gens du pays », ou de certains d’entre eux, mais qu’il doit être apprécié par des instances supérieures et extérieures aux seuls « gens du pays ». C’est en tout cas la tradition républicaine française.

Ou là! T’es en train de comparer un des pays le plus homogènes et centralisés de l’Europe Occidentale avec le pays le plus hétérogène et décentralisé!

Posté en tant qu’invité par Carduelis carduelis:

[quote=« Chti nain, id: 926150, post:4, topic:91468 »]

C’est les Valaisans qui se sont expatriés à Genève et qui reviennent montrer à leurs anciens « concitoyens » comment ils ont réussi dans la vie. Maintenant, eux n’ont plus besoin de monter à pied, ils sont assez riches pour se payer l’hélico :lol: :lol: :lol:[/quote]

Un Valaisan est un Genevois qui s’ignore! :stuck_out_tongue: