Posté en tant qu’invité par davidx:
salut
quelqu’un peut il me dire si l on peut bivouaker en vanoise ou non et si oui il y a t’il des conditions,histoire de ne pas prendre une amende.
merci
Bivouac en vanoise
Aux abords de certains refuges, le bivouac est autorisé :
- entre le 1er juillet et le 31 août,
- pour les tentes de petite taille,
- implantées après 19 h et démontées avant 7 h.
Est-ce que dans la pratique le bivouak est toléré au delà des abords de refuge? enfin il y a-t-il certain d’entre vous ayant fait l’objet d’amendes? Si l’on s’installe tard et que l’on ramasse la tente vers 7H, il y a-t-il beaucoup de « ronde » de garde? car j’envisage avec un ami de faire le tour des glaciers, et l’idée est plutôt de s’éloigner des refuges et s’isoler en pleine montagne.
De plus, payer une participation au refuge me semble un peu abusé, enfin je n’ai que peu d’expérience et de connaissances vis-vis des parcs naturels, donc je ne préfère pas m’avancer à tort.
Salut,
Dans cette brochure édité par le parc (http://www.vanoise.com/fr/savoir/estive2006.pdf), il y a une carte des lieux où l’usage de la tente est autorisé. Globalement tu n’as le droit de planter une tente qu’à côté des refuges. Pour un bivouac sauvage, un pote qui connaît bien la Vanoise m’a rapporté des histoires d’amende … a toi de voir si tu es joueur 
C’est sûr que planter la tente au Lac Blanc, c’est grillé à 20km. Si tu faisais une course j’aurai envie de te dire que tu trouverai où bivouaquer tranquillement, mais pour une rando ça va être dur de quitter les sentiers de la Vanoise (ce qui est d’ailleurs interdit, tout comme cueillir des fleurs ou déplacer des pierres).
En même temps c’est tellement beau la Vanoise Et puis les refuges du coin sont bien.
A+ !
Mouais et les refuges ils le font monter comment le ravitaillement. En Hélico? Nan, pas dans un parc naturel, ils n’oseraient pas!
Mais bon c’est interdit de bivouaquer en portant tout sur son dos, en ramassant tous ses déchets (y compris le PQ), en ne laissant pas de trace (style mur de pierres) en choisissant où on se pose (pour éviter d’abîmer une flore fragile, mieux de se poser sur un caillou, du gravier). Alors si c’est interdit, faut pas le faire c’est pas bien! Même si on pousse jusqu’à ne pas prendre de tente pour réduire encore l’impact (des fois que les trous faits par les sardines soient cause d’érosion), c’est pas bien, faut pas.
JM
[quote=J-Marie]Mouais et les refuges ils le font monter comment le ravitaillement. En Hélico? Nan, pas dans un parc naturel, ils n’oseraient pas!
Mais bon c’est interdit de bivouaquer en portant tout sur son dos, en ramassant tous ses déchets (y compris le PQ), en ne laissant pas de trace (style mur de pierres) en choisissant où on se pose (pour éviter d’abîmer une flore fragile, mieux de se poser sur un caillou, du gravier). Alors si c’est interdit, faut pas le faire c’est pas bien! Même si on pousse jusqu’à ne pas prendre de tente pour réduire encore l’impact (des fois que les trous faits par les sardines soient cause d’érosion), c’est pas bien, faut pas.
JM[/quote]
Les refuges en Vanoise se ravitaillent, me semble t-il, en faisant des aller retour a pied, ds la vallée, et font un heliportage par saison. Pas d’impact donc.
Par contre désolé Mr. Sarcasme, mais si le bivouac était autorisé et que 300 randonneurs bivouaquaient chaque soir tout l’été en Vanoise, je serais curieux de savoir a quoi ressemblerait la Vanoise… Sans parler du dérangement que cause chaque randonneur a la faune locale.
Qu’il dorme en refuge ou en bivouac, un randonneur cause le même dérangement à la faune.
Un héliportage par an, effectivement ce n’est pas énorme, mais c’est tout de même un dérangement (panique de jeunes animaux? Faudrait demander à un naturaliste qualifié)
De manière plus général, les Parcs nationaux en France ne sont pas très protégés de l’activité humaine donc interdire formellement le bivouac, je ne suis pas forcément contre mais on laisse faire des atteintes autrement plus graves, notamment motorisées
De plus, moins la montagne est aménagée, moins il y a de monde et les refuges sont un aménagement.
Tiens, combien y a-t-il de nuitées en refuge l’été en Vanoise, combien de bivouaqueurs? Si cela était complètement autorisé, combien de gens supplémentaires le feraient? Avec quel comportement? Quel impact donc? Je suis peut-être un peu naif mais j’ai tendance à croire que ceux qui veulent bivouaquer loin des foules sont plutôt du genre low impact
C’est clair. Mais en même temps si tu dis « ok, bivouac autorisé » je pense qu’il ne faudra pas longtemps pour que les lieux les plus faciles d’accès deviennent de véritables campings… Je pense là encore au Lac Blanc, à 4h de marche de Pralognan par exemple : vue splendide, cadre idyllique et terrasse pour poser la tente !
Le Parc National des Ecrins a certes une fréquentation un peu moindre que la Vanoise, mais le bivouac y est autorisé quasiment partout, et les concentrations de type camping, s’il y en a, me semblent extrèment localisées dans l’espace (Lauvitel, 2-3 autres coins peut-être) et dans le temps (quelques week-ends par an, dans des coins de toute façon sur-fréquentés la journée)…
Posté en tant qu’invité par Gegene:
Et les rescapés de la Vanoise, ils ont payés leur amende pour leurs 10 jours de camping ?
Ok ok, mais rien que sur ce post, on voit quil y a beaucoup de personnes qui seraient motivés pour bivouaquer… Meme si c’est clair quon va pas polluer beaucoup, avec beaucoup de gens, ce sera pas sans conséquences. Il suffit de faire un feu ou deux pour perturber la faune, et sa me semble difficile d’éviter que aucun randonneur n’en fasse… De plus ca risque de se tracer de sentiers vers l’acces aux beaux coins a bivouac. Par contre il est auorisé aux abords de certains refuges, cest deja pas mal !
Je crois surtout qu’il y en a beaucoup qui confondent bivouac et camping.
Posté en tant qu’invité par Roger:
Pour ce qui est de la redevance à payer au refuge lors d’un bivouac à proximité, elle donne accès au coin hors-sac (gaz, vaisselle), et aux sanitaires (accessoirement à de l’eau éventuellement traitée par UV dans les coins sensibles). Les refuges sont dotés (pour la plupart) de systèmes d’assainissement adaptés à leur fréquentation et au milieu dans lequel ils se trouvent. Pour le pipi-caca, les bouquetins ne font pas ça dans les refuges, par contre, ils n’utilisent pas de papier, et les étagnes n’utilisent pas d’accessoires qui mettent longtemps à disparaitre.
La fréquentation de la Vanoise est plus importante que celle des autres Parc nationaux, par ailleurs la proportion de randonneurs (moins « obligés » de bivouaquer au pied de l’itinéraire) par rapport à celle des alpinistes est bien supérieure. Le marcheurs sur le tour des Glaciers de Vanoise et les alpinistes sur les Dômes qui surplombent le circuit est révélateur. Bien sûr, de nombreuses personnes sont respectueuses de l’endroit dans lequel elles bivouaquent, mais combien laisseront leur sac poubelle derrière un rocher ? Et comme déjà dit plus haut dans la discussion, combien de bivouacs chaque soir aurions nous au lac Blanc, au lac de l’Arpont, entre Felix et l’Arpont, … Ce ne sont pas les endroits idylliques qui manquent !
Pour ce qui est du dérangement le soir, la nuit et tôt le matin, il me semble qu’il vaut mieux concentrer celui-ci en des endroits donnés (les refuges), plutôt que de le répartir sur tout le massif. Les animaux ont au moins la paix.
Quant au ravitaillement des refuges, il intervient pour l’essentiel au début de la saison (mi-juin), par hélico. Il faut savoir que les itinéraires des hélicos sont établis en concertation avec le PNV : ne pas passer près de cette falaise parce que des rapaces y nichent, etc … Ensuite, un hélico qui va faire 20 AR vers un refuge va emprunté le même itinéraire et donc ne survoller qu’une seule zone. (Et un hélico prévient également par son bruit, contrairement à un parapente ou un planeur par exemple, qui prennent plus les animaux par surprise). D’autre part, il faut voir l’aspect économique de la chose : si 1kg monté en hélico coûte 1, alors le même kg monté par une mule coûte 6, et à dos d’homme 10. Vous pouvez ajouter « franc(s) » (français) en unité et vous serez pas loin de la réalité. De toute façon, le ravitaillement est toujours une combinaison des 3 solutions. L’hélico présentant, en plus d’un « bas » coût, l’avantage de la rapidité : les produits frais quittent le camion frigorifique et 10 minutes plus tard peuvent être au frigo dans le refuge, la chaîne du froid étant alors respectée.
A part ça, les amandes pour bivouac en Vanoise ne sont pas une légende, et certains se sont fait attrapé à des heures et des lieux qu’ils n’auraient pas imaginés !
Et pour finir, les « rescapés de la Vanoise », qui n’ont pas été verbalisés pour leur bivouac dans l’igloo, n’avaient pas pensé à payer leur nuitée à Félix Faure …
Pas tout lu dans le details, mais releve quelques points qui me paraissent interessants:
- bivouac: pour moi c’est sans tente.
- avec tente: camping sauvage: et la je ne me suis pas fait prendre dans le Parc. Et pour cela, il suffit d’etre eloigne de tout a quelques heures donc de refuges et de planter et demonter sa tente tard le soir et tot le matin.
- nombre de bivoauqueurs ou campeur: encore faut il etre un peu courageux pour charrier le matos sur le dos. Je n’en ai jamais croiser beaucoup lors de mes courses alpines et a l’etranger. Donc pas de soucis de voir ce nombre augmenter.
- respect de l’environnement: suffit de faire attention un peu.
- la proximite des refuges: pas de tous malheureusement.
Voila: en gros: vas z’y camper en vanoise, y’a pas de probleme a condition de. C’est tout.
J’ai croise des gardes en journee ou le matin mais pas vraiment aux aurores! Plutot apres le vin de messe!
Desolé pour les fotes d’aurtografe 
Posté en tant qu’invité par Gegene:
personnellement j’ai entendu parler de controle a des heures plutot matinale; dans des bivouacs « classiques » du genre au pied de la paroi de basel…
J’avoue avoir été surpris quand j’ai appris l’interdiction de bivouac en Vanoise (bivouac = montage d’une petite tente à la tombée de la nuit et démontage au matin). Je ne connais pas d’autre exemple de parc national ou de réserve avec une telle réglementation (la tente montée en journée est bien sûr interdite, mais pas le bivouac). Si, il y a bien le parc d’Aigues Tortes qui est comme ça, mais c’est en Espagne et, par contre, les taxis 4X4 y sont autorisés !! (parce que ça rapporte).
Ceci oblige les montagnards à se payer le refuge, ou à payer une dîme au refuge, ce qui n’est pas très normal. On parle beaucoup de la désaffection des jeunes pour la montagne (voir Montagne Magazine du mois de juin 2008), pour des raisons de coût. J’ai aujourd’hui la quarantaine, et 20 ans de montagne derrière moi, dont 98% en bivouac (ou en cabane de bergers). Sans le bivouac, je n’aurais probablement pas pu me passionner autant pour cette activité, qui coûte déjà relativement cher rien qu’en équipement. Quant à l’impact écologique de mes 98% de bivouacs, je peux dire qu’il a été nul, à part un peu de papier toilette sous quelques cailloux qui a dû se biodégrader en quelques jours. Par contre, les refuges gardés des coins que je fréquente (en particulier en Ariège) ne cessent de s’agrandir en surface et en confort inutile (douches). Si j’avais fréquenté plus souvent ces établissement, j’aurais eu effectivement un impact écologique.
Mais le vrai problème, ce n’est pas l’impact écologique, mais l’impact économique. Un randonneur ou un alpiniste qui dors en bivouac ne paye rien à personne, c’est ça le vrai problème.
Posté en tant qu’invité par snark:
Tout a fait d’accord avec olivier31.
Je me permettrais de rajouter que la soit disant préservation de l’espace naturel me fait bien sourire.
Qui décide pour le parc, les acteurs de terrain ou des bureaucrates de vallée qui ne se déplaçant qu’en hélico ?
Un espace naturel doit il être un zoo ? Que penser des marmottes, chamois et autres bouquetins qui n’ont plus de prédateurs naturels et qui broutent dans la main des gardiens de refuge et qui posent pour les photographes ?
Pourquoi doit on faire appel a des chasseurs pour réguler la population des chamois dans les parcs ?
Pauvres chamois qui ne connait pas la géographie et qui dès la limite du parc franchit se fait tirer comme un lapin.
Qui dérange le plus la faune, l’alpiniste qui bivouac ou ces milliers de touristes bruyants et sans connaissances de la montagne qui gravissent tous les jours d’été (c’est sur l’hiver on en voit pas beaucoup) les sentiers faciles et dorment dans les nombreux refuge de la Vanoise?
L’homme a sa place dans la nature mais surement pas ces pseudos refuges de Vanoise, véritable hôtels et pompes à fric. On est bien loin de l’esprit montagne, on veut fait du tourisme de masse en montagne (voir aussi les refuges/hotel du massif de Mont Blanc).
On pourrais aussi parler de la nourriture dans ces refuge, de la vulgaire bouffe de cantine mais vendue à prix d’or, du regard noir du gardien si par malheur vous avez votre propre nourriture.
Un exemple est assez parlant : le Beaufortain, ce n’est pas un parc et pourtant la montagne a été respectée, on peut y bivouaquer et ce n’est pas un zoo sentant la crème à bronzer.
Si l’on veut préserver la montagne laissons la tranquille, ne créons pas ou peu d’aménagement, qu’elle se mérite un peu et surtout souvenons nous de la définition du mot refuge : Lieu où l’on se retire pour être en sécurité / Abri.
Faisons en sorte que la Vanoise ne devienne pas un Marinland de la Cote d’Azur et que la seule motivation du parc ne soit pas le rendement financier.
Ca c’est bien dit!
Pour ma part, j’ai déjà bivouaqué dans le parc… mais je crois pas qu’on serait venu me chercher moi et ma chérie pour une prune… ou alors il aurait fallut venir encordé et levé très tot … ou alors la nuit tomberai et le gardien aurait du bivouaqué aussi et s’autopruné alors! 
J’ai dormi sur le galcier sud de la glière à la sortie du sommet de l’éperon provenant du col des schistes! On est monté avec des sac assez lourd… mais l’éperon est facile et ça valait la peine! On a trouvé de l’eau de fonte plus bas sur le glacier pour faire la nourriture et le thé du matin… On a laissé aucun déchet du à notre bivouac (sans tente), par contre on a descendu les déchets des gens de passage comme toujours! 
Super souvenir, là haut perché! Le seul problème qu’on a eu… c’est que c’était pleine lune… et que ça nous éblouissait un peu toute la nuit pour dormir… on avait l’impression de dormir sous un lampadaire allumé! :lol: :rolleyes: 
Pour finir, pour le PQ, moi je le brule … ainsi, il est décomposé de suite! la cendre c’est de la poussière… et le caca, il sèche assez vite au final… et sous une pierre loin du bivouac pour les suivants qui auraient la même idée!
Moi je dis vive le bivouac! Je m’y suis mis plus par confort que pour le prix, car pour être au chaud… il faut un bon duvet en bivouac! Et ça coute super chère un bon sac de couchage légé!!! :mad:
Pour le confort??? C’est peut être paradoxale pour certains, mais je fais de la montagne en général que s’il fait beau, donc en plein air (pas de pluie de prévue). Au pire une petite tente fait l’affaire pour l’averse du soir. Et en bivouac, on est pas dérangé par les odeurs et le bruit des gens irrespectueux qui se couchent à point d’heure en refuge en faisant le souc (en vanoise c’est fréquent avec les randonneurs qui se lèvent plus tard).
En bivouac, on se couche et on se lève à l’heure qu’on veut, on gène personne, personne ne nous gène, on raccourcis et/ou équilibre parfois même les courses!
Le bivouac c’est aussi pas de nuitée à payer et surtout pas de réservation à faire… alors que t’es en pleine montagne et que t’as pas accès au téléphone! 
En bref, tu va où tu veux, quand tu veux! Elle est pas belle la vie!??
vive le bivouac qui est symbole aussi de liberté!
Ce qui veut dire qu’au col de la vanoise c’est interdit? Ou alors c’est pas dans le parc?
Attention un deuxième arrêté stipule que autour du lac du merlet c’est interdit aussi!
