Descente de la Verte

Posté en tant qu’invité par Chopi-kaki:

Plus je lis de compte-rendus sur la descente de la Verte plus je me demande si les bases de l Alpinisme ne sont pas en train de prendre l eau :o)

Il semble que descendre la Verte soit devenu du grand n importe quoi . On entend tous les commentaires possibles :

_ corde trop courte

_ maillon rapide trop petit

_ interminable tous ces rappels …

_ mauvaises connaissances des techniques de base ( noeuds , mise en place du rappel , installation sur la corde , communication … )

Personnellement , je ne me souviens pas avoir descendu le Whimper en rappel et mon père aurait eu honte de moi si je n avais pas su descendre une pente à 50° ( en bonnes conditions ) en technique 10 pointes :o)

Je ne suis pas contre la ligne de rappels du Whimper , au contraire , c est un gage de sécurité mais ce serait dommage que ce soit la porte ouverte à une mascarade .

Posté en tant qu’invité par NiCo:

« Maillons trop petit » belle connerie.
Pas mal de relais, assurant une descente intégrale du couloir, maillons rapides pour tous, rappels généralement de 45-50m. Bien équipé donc ce whimper.

Pas d’avis sur la course que je ne connais pas… mais si on pouvait respecter ce grand alpiniste qui fit la première ascension de la Verte (mais aussi de la Barre des Ecrins, des Grandes Jorasses, du Cervin…) : Whymper !!!

Par contre j’ai une question : compte-tenu du réchauffement climatique, est-ce que les bonnes conditions au Whymper ne sont pas de plus en plus rares ?

Posté en tant qu’invité par gloubi:

[quote=J.Marc]Pas d’avis sur la course que je ne connais pas… mais si on pouvait respecter ce grand alpiniste qui fit la première ascension de la Verte (mais aussi de la Barre des Ecrins, des Grandes Jorasses, du Cervin…) : Whymper !!!

Par contre j’ai une question : compte-tenu du réchauffement climatique, est-ce que les bonnes conditions au Whymper ne sont pas de plus en plus rares ?[/quote]
Non, il suffit d’y aller plus tôt

Posté en tant qu’invité par Hugues725:

100% d’accord avec chopi-kaki !
Ca me désole à chaque fois de lire les compte-rendus de descente en rappel du whymper où les gens mettent des heures et des heures.
Je l’ai descendu 2 fois sans utiliser le moindre rappel, la 1ère fois en 1 h seulement avec des super bonnes conditions, la seconde fois en 2h avec une neige un peu plus dure.
Apparemment dimanche dernier, c’était une belle mascarade.

Pour répondre à la question de jean-marc, je pense que les bonnes conditions au whymper dépendent plus de la météo que de la température.
Si le réchauffement climatique s’accompagne de plus longues périodes sèches, les bonnes conditions seront effectivement plus rares. Si par contre il s’accompagne de précipitations accrues, on continuera encore à trouver de bonnes conditions assez fréquemment.

Personnellement, je crains malheureusement que la 1ère hypothèse soit la plus probable. Elle s’est d’ailleurs vérifiée depuis pas mal d’années déjà dans le massif des écrins où le changement en 25 ans est vraiment beaucoup plus marqué que dans le massif du mont-blanc. Et c’est beaucoup plus lié à une baisse des précipitations qu’à une hausse des températures.

Merci pour ta réponse.

OK.
Mais si la période en conditions se rétrécit, ça ne va pas augmenter la fréquentation journalière ?

Posté en tant qu’invité par gloubi:

Merci pour ta réponse.

OK.
Mais si la période en conditions se rétrécie, ça ne va pas augmenter la fréquentation journalière ?[/quote]
c’est possible, mais à mon avis ce qui va vraiment augmenter la fréquentation, c’est que la course est devenue plus facile avec le matos d’aujourd’hui + la ligne de rappel qui permet de descendre quelque soit le niveau des gens et /ou leur horaire.

là où tu as raison, c’est que plus tôt dasn la saison, les pietons se genent avec les skieurs !! c’est devenu une classique à skis, le whymper… ca laisse reveur.

Posté en tant qu’invité par julien:

Tiens, j’aurais plutôt dit que c’étaient les rappels qui provoquaient une augmentation de la fréquentation journalière… :rolleyes:

Posté en tant qu’invité par julien:

Diantre, gloubi a été plus rapide!

Posté en tant qu’invité par gloubi:

moi je critique personne, pour moi une course réussie est une course où tout le monde est rentré sain et sauf, après avoir atteint le sommet, sans aide du PGHM : ce qui est le cas de ta course ! bravo.

Certes ! Ca fait donc 2 raisons d’augmentation…

Posté en tant qu’invité par tetof:

ok pour le niveau. Mais nettement moins certains que les rappels permettent d’éviter les chutes en tout genre quand l’horaire est trop tardif.

Le Whymper, c’est bien une piste de ski : on va pas en faire un fromage . Quant aux maillons, c’est sur que pour 4 ou 5 cordes (rappels, vaches, moulinettes …!), ils sont un peu justes. La solution limiter les accès à partir du « Couvercle », comme au Gouter, service de 10 petits déjeuners à l’heure seulement. (sur les pistes de ski, ce sont les remontées qui fluidifient la circulation ; au delà, on fait la queue … en bas.

Posté en tant qu’invité par Marc L.:

Bonjour,

Je suis monté 1 fois là-haut par le Whymper (qui était en excellentes conditions), je suis redescendu aussi sans utiliser le moindre rappel, mais beaucoup plus vite qu’Hugues725

En effet nous avions décollé du sommet en parapente et nous avions atterri à Chamonix 1/2 heure plus tard…

OK je sors, je crois que le post évoquait la redescente du Whymper à pieds, je crois donc que je suis un peu hors-sujet !!!

A+ Marc Lassalle

Posté en tant qu’invité par Hugues725:

Marc je prévois de refaire la Verte début juillet (par le couturier comme ça j’aurais fait tous les versants) mais refaire la descente du whymper n’est pas ce qui me tente le plus. Tu voudrais pas venir avec nous avec un parapente biplace, j’aimerais bien moi aussi faire la descente directe sur cham en 1/2 h

Posté en tant qu’invité par Marc L.:

Salut Hugues,

J’envisage aussi de remonter au sommet de la Verte en montant cette fois par le Couturier en 2009 (avec mon parapente bien sûr).

Pour ce qui est du vol en biplace, il y a bien longtemps que je n’en fais plus (pas assez de pratique pour être vraiment à l’aise en biplace), mais le guide parapentiste que je connais bien (Zébulon, alias Bertrand Roche) a déjà réalisé l’ascension de la Verte avec un client par le Couturier en emmenant un biplace et en redescendant le client de là-haut en volant !

C’est donc tout à fait possible, mais il faut que tu contactes un guide pour cela (à moins de trouver un paralpiniste amateur qui fait des biplaces en haute montagne, mais il ne doit pas y en avoir beaucoup).
Si tu veux les coordonnées de Zébulon, il suffit de se connecter sur son site web (son école s’appelle « Antipodes »).

A+ Marc Lassalle