Posté en tant qu’invité par 05?:
Merci…
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Merci…
Barre des Ecrins
4102m
Mince, il manque le Dôme des Ecrins dans ta liste !
Tiens oui, le Dôme est référencé en Isère. En vrai les deux sont à la frontière, non ? Mais faut bien choisir un côté dans c2c…
La Barre est en Isère, le Meije aussi.
Ben la Barre est sur la frontière entre les deux non ?
La Barre est dans les hautes zalpes. La limite entre les deux départements passe par le pic Lory (sommet de la ligne de partage des eaux entre les bassins de la Durance et de l’Isère).
Ca me rappelle l’histoire du mont Blanc qui est pas en Italie moi …
Bon, j’ai la Top 25 sous les yeux.
La Barre (4102m) est effectivement entièrement dans les Hautes-Alpes. C’est donc la bonne réponse !
Pic Lory (4088) et Dôme (4015) sont quant à eux frontaliers (tout comme la Meije, AlbanK).
La question piège est donc : quel est le plus haut sommet de l’Isère ?
Réponse : le Pic Lory ! De quoi coller pas mal de montagnards…
Le pic Lory est-il un sommet selon la définition officielle d’un sommet par l’UIAA : « pointe dont l’écart avec sa voisine la plus haute est au moins de 30 mètres en altitude ou en distance » ?
ouai sauf que je crois bien que le pic Lory est considéré comme une anté-cime et pas un sommet ! Donc ce serait le Dôme vu qu’on parle de sommet et non de point culminant
Il y a moins de 30m en altitude, mais plus de 30m en distance (et attention, ThomasR, il ne s’agit pas de la différence d’altitude entre les 2 pointes qui compte, mais entre la pointe la plus basse et la brèche qui les sépare…)
Et donc si ta définition est bonne (avec « ou »), c’est un sommet ; mais si c’est avec « et » (plus plausible), ce n’est plus un sommet…
Il suffit de reformuler « plus haut sommet » en « point culminant »
Antécime, pas sûr… le Pic Lory est quand même un noeud orographique.
Ah! je sens pointer un bon petit pinaillage des familles, comme on aime.
c’est bien « OU ».
Ainsi deux points culminants de 4000 et 4029 m et séparés de 100 m sont deux sommets. Mais séparés de 10 m, l’un n’est qu’une antécime.
Ainsi deux points culminants de 4000 et 4031 m séparés de 10 m seulement seraient bien deux sommets distincts. Ça fait bizarre, mais c’est ça (enfin, je l’ai lu dans le Berhault, j’a pas vérifié sur le site de l’UIAA).
Et d’ailleurs, le pic Lory N’EST PAS dans la liste des 82 4000 m et + des Alpes : le Dôme et la Barre y sont seuls.
Ca me paraitrait logique : un sommet se distingue par son individualisation, qui peut prendre 2 formes : horizontale ou verticale (parfois les deux).
Mais ce ne semble pas être l’avis de l’UIAA !
http://www.pyrenees-passion.info/4000.php
D’ailleurs sinon, pourquoi le Pic Lory ne serait pas un 4000, alors qu’il est à plus de 30m de la Barre ?
Par contre c’est illogique d’envisager la différence d’altitude, même si je viens de vérifier qu’effectivement c’est ce que fait l’UIAA.
Ce qui caractérise un sommet, c’est qu’on en descend de tout côté… exiger de descendre de 30m me semble raisonnable ; alors deux gendarmes de même altitude, proches, mais séparés par une brèche très profonde, ça devrait faire 2 sommets !
Comme dans l’exemple ci-dessous, avec mon critère, à savoir un dénivelé minimal depuis la brèche d’au moins 30m.
Pour 2 points culminants P1 et P2 distants de 20m, séparés par une brèche B :
Bon, ce n’est sûrement pas la définition idéale, mais le 2ème critère de l’UIAA est quant à lui stupide.
Plus intéressant, les conditions subjectives qui peuvent faire d’un non-sommet topographique un sommet alpinistique.
A lire toujours ici : http://www.pyrenees-passion.info/4000.php
En bref : à mon avis il n’y a aucune définition de sommet assez objective pour faire l’unanimité…
Et après une nuit de sommeil, je pense le contraire : le « ou » n’est pas logique, Thomas !
Une petite protubérence d’1m sur une longue crête d’1 km, loin du sommet, ne doit pas être un sommet…
Je reformule donc ce qui me parait le plus logique :
[b]Un sommet topographique est un point culminant, vérifiant simultanément les 2 conditions suivantes :
(*) Distance à plat, mesurée sur la carte.
(**) Il peut y avoir plusieurs brèches entre 2 points culminants ; on choisit la plus basse.
Cela oblige un sommet à n’être pas trop près des autres sommets, et suffisamment proéminant.
Le problème, c’est les 30m : choix assez arbirtaire… surtout pour la seconde condition ! avec 10m, on augmenterait notablement le nombre de sommets…
Posté en tant qu’invité par Hugues725:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Géographie_de_l’Isère
Bon honnêtement, je trouve exagéré de considérer comme un sommet ce petit ressaut situé entre la brèche Lory et le sommet des écrins