Aie, aie, dur le retour !!
Pour commencer on s’est régalé, l’accueil des grecs c’est vraiment quelque chose !
On est parti deux semaines. On s’est forcé a se faire une journée de repos tous les trois jours de grimpe. Pour tenir la distance c’était pas mal et ca permet de découvrir l’ile.
Je jette un peu tout en vrac et en cas j’y mettrai de l’ordre plus tard.
Pas de problème de transport ou de bagages. Des amis ont pris leur corde en bagage a main sans problème, idem chaussons ou baudriers.
Arrivé a Kos, un bus attends les voyageurs pour les emmener au port. Puis le bateau attends le bus, et au débarquement des taxi attendent pour aller a Masouri.
Pour le vol de retour, départ a 7h30 de l’hôtel en taxi 7h45 a Pothia, 8h30 le bateau part pour Kos, 9h on débarque, un coup de taxi 9h15 on est a l’aéroport de Kos pour prendre le vol de 10H… pas de stress.
La météo ca a été la surprise. Le temps était, selon les habitants, pas de saison (normalement il fait plus chaud) :
- première nuit de pluie et les deux premier jours 5 minutes de pluie vers 9h puis gris. Vu que sa sèche vite, pas de problème pour grimper.
- 2-3 journées, impossible de grimper au soleil entre 15h et 17h (les horaires un peu au pif car on avait pas le nez sur la montre)
- des matins frais (17°) avec un petit vent qui finalement permet de supporter le soleil en milieu de journée
Au final conditions au top, on a eu du bol, merci la petite brise.
Pour les voies on a pas fait beaucoup de bouses. Le système des étoiles (de 1 à 4) du topo est forcément subjectif, on s’est régalé dans des voies 2 étoiles, et trouvés certaines un peu surévalué… donc ne pas hésiter a sortir des classiques, d’autant que les voies nouvelles ne sont pas toujours notés.
Les voies a éviter sont par contre clairement indiquées sur le topo (équipement moyen, ou rocher pourri).
Dans les voies nouvelles la purge peut être légère donc attention a ce qu’on prends comme prises. On a signalé quelques voies, qui avaient besoin d’un bon coup de purge, au magasin d’escalade, mais je crois qu’on peut aussi faire passer des infos a l’auteur du topo (mail et téléphone y figurent).
Pour les cotations… difficile de se prononcer. On a tous vu notre niveau exploser. On s’est tous bien préparés pour profiter du séjour. Dans pas mal de voies c’est des trous, des colos, voire des réglettes que le passage répété des grimpeur a fini par marquer. Donc soit on tient les prises soit on explose, mais en général on ne traine pas trop a lire. Les gros repos a exploiter aident bien aussi.
Cela dit, si on a trouvé quelques voies franchement surcotés, on s’est aussi tous cassés les dents sur quelques pas piègeux, des sections explosives, des voies très continues.
On a fini par s’accorder que c’était un style de grimpe particulier (et puis on tous fait de belles réalisation alors si on décote tout ça fait chier ;)… mais on s’attend quand même a prendre une bonne claque a la prochaines séance de grimpe.
Pour l’équipement, il est très bon. Il y a bien quelques points foutus n’importe comment, mais c’est franchement rare. Si certains crux peuvent se passer en tire clou, dans les sections plus faciles c’est souvent plus aéré (en sortie de voie quand on est farci ça laisse des souvenirs). Ca nous a bien convenu dans l’ensemble.
Côté vie, c’est la saison de grimpe, on ne croise que des grimpeurs et des locaux dans les rues, alors que l’été ca devient une station balnéaire. Par contre un dimanche soir a Pothia ca bougeait vraiment.
On a logé chez JM le Marseillais, le restaurant s’appelle la « grande grotta » (c’est pile a l’aplomb). Accueil familial et super chaleureux, on y a mangé régulièrement le soir, toujours bien. C’est un peu a l’écart (on va dire 5-10 minutes a pied) du centre de Masouri. C’est idéal pour un accès pédestre, aux secteurs de Odyssey a Poets.
Gaffe sur les routes en scoot c’est parfois bien glissant.
Gaffe aux touffe épineuses vertes, ceux qui trébuchent et foutent la main dessus s’en rappellent
Les corneilles ne rechignent pas a visiter un sac de bouffe laissé ouvert
On a pris 3-4 bains, pas tant que l’eau soit froide, mais qu’on rentait pas très tôt et que le vent n’incitait pas a la baignade.